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Actualités - Égypte

Les Occidentaux saluent le départ de Moubarak, réactions diverses dans la région

Les pays occidentaux ont salué la démission du président égyptien Hosni Moubarak tout en restant prudents sur l'évolution de la situation en Égypte tandis que l'Iran et diverses organisations islamistes exprimaient leur vive satisfaction.

Les centaines de milliers de manifestants réunis place Tahrir au Caire ont explosé de joie à l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak après trente ans au pouvoir.

"La voix du peuple égyptien (...) a été entendue", s'est félicité vendredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, appelant à "une transition transparente, en bon ordre et pacifique".
Le vice président américain Joe Biden a salué "un jour historique" mais a toutefois mis en garde contre des jours "délicats et lourds de conséquences" à venir.
Le président des États-Unis Barack Obama, fortement impliqué au cours des derniers jours sur le dossier égyptien, devait s'exprimer face aux caméras à 20h00 GMT.
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a rapidement réagi estimant qu'Hosni Moubarak avait "écouté la voix du peuple égyptien" et souhaité un gouvernement "largement représentatif".
La démission du président Moubarak est "un changement historique", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, appelant toutefois le futur régime égyptien à respecter "la sécurité d'Israël" et le traité de paix avec ce pays.
Il faut "aller vers un gouvernement civil et démocratique" en Égypte, a souligné pour sa part le Premier ministre britannique David Cameron.
Le président français Nicolas Sarkozy a salué la décision "courageuse et nécessaire" de Moubarak et souhaité que les nouvelles autorités organisent des élections "libres et transparentes".
La ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez a appelé à une transition "rapide et pacifique" vers la démocratie, son homologue suédois, Carl Bildt avertissant que "c'est ce qui va se passer maintenant qui sera crucial pour les possibilités démocratiques de l'Égypte".
La Suisse a annoncé le gel des avoirs que pourrait détenir Hosni Moubarak dans la Confédération.
Après l'annonce de la démission du président égyptien la bourse de New York est repartie à la hausse effaçant ses pertes enregistrées à l'ouverture, et la Bourse de Londres a suivi un mouvement semblable.
Israël qui redoute une montée de l'islamisme à la faveur des changements en Égypte a réagi avec prudence espérant que la période de transition qui s'ouvre se fera "sans secousse".
À l'inverse, le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué le départ d'Hosni Moubarak comme "le début de la victoire de la révolution" et des scènes de liesse ont eu lieu travers la bande de Gaza que l'organisation contrôle.
Dans le même sens l'Iran a estimé que les Égyptiens avaient obtenu une "grande victoire" tandis que les puissants Frères musulmans de Jordanie parlaient d'une "leçon pour beaucoup de régimes arabes".
En Tunisie, où un mouvement de contestation comparable à celui de l'Égypte a provoqué la chute du président Ben Ali, la population a réagi très vite et une explosion de joie a retenti dans les rues de la capitale.
Des manifestations de joie ont également eu lieu à Beyrouth, des concerts de klaxons et des feux d'artifice saluant la nouvelle tandis que le Hezbollah félicitait les Égyptiens pour leur "victoire historique".
La Turquie par la voix de son ministre des Affaires étrangères a transmis ses "félicitations" au peuple égyptien et déclaré attendre un nouveau "système" qui réponde aux demandes du peuple.
Le Qatar a déclaré "respecter la volonté et le choix du peuple égyptien" et exprimé l'espoir que l'Égypte pourra "jouer à nouveau son rôle de leader dans le monde arabe et islamique".
Les Émirats arabes unis se sont déclarés confiants en la capacité des forces armées égyptiennes à diriger le pays "de façon à réaliser les aspirations et les espoirs du peuple égyptien".
Le ministre indien des Affaires étrangères S.M. Krishna a salué une décision "en accord avec les espoirs du peuple d'Égypte", et souhaité un transition "pacifique" vers la démocratie.
"La voix du peuple égyptien (...) a été entendue", s'est félicité vendredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, appelant à "une transition transparente, en bon ordre et pacifique".Le vice président américain Joe Biden a salué "un jour historique" mais a toutefois mis en garde contre des jours "délicats et lourds de conséquences" à venir.Le président des...