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Liban

Le 8 Mars pour une équipe soudée, avec ou sans le 14 Mars

La nouvelle majorité regarde l'avenir avec plus ou moins de sérénité, pariant sur une équipe gouvernementale soudée et d'accord sur les principaux dossiers politiques, avec ou sans le 14 Mars.
Le député Michel Moussa a déclaré sur les ondes de la Voix du Liban (VDL - Achrafieh) que le but des efforts déployés est d'arriver à former un cabinet de « salut national » qui réunirait toutes les composantes politiques du pays, insistant sur l'idée de Nabih Berry d'une équipe qui « s'entende » sur tous les dossiers politiques, et qui se tiendrait loin des quotas et des partages d'influence.
Dans la même veine, le député Ali Bazzi a estimé que le climat politique actuel au Liban est « rassurant », mettant en avant les efforts consentis par toutes les parties dans le but de faciliter la tâche du Premier ministre désigné, Nagib Mikati, dans la formation d'un gouvernement de « salut national », assez fort et soudé pour affronter les défis autant internes qu'externes.
Moins distant, le député Amal, Kassem Hachem, a critiqué les « théories farfelues » du 14 Mars qui qualifient le changement « démocratique » de majorité de « coup d'État », estimant que cette appréciation ne s'applique « qu'à ce camp lui-même », qui continue de « refuser » tout ce qui contredit « ses intérêts ».
Son collègue, le député Ali Khreiss, a renchéri, soulignant que la raison principale de la chute du gouvernement a été le refus de Saad Hariri de s'engager dans le cadre de l'entente syro-saoudienne, soutenu en cela par les États-Unis. Il a également jugé que les conditions « rédhibitoires » posées par le camp du 14 Mars semblent indiquer que ce camp « ne souhaite pas » faire partie de l'équipe qui sera formée, insiste-t-il, « de nationalistes libanais » de toutes confessions, « en l'absence du 14 Mars ».
Pour les Mourabitoun, l'opposition libanaise a réussi à faire échouer « le plan de discorde » du 14 Mars en faisant tomber le gouvernement, saluant déjà le prochain cabinet qui s'occupera des soucis des citoyens, et qui « protégera la résistance ».
Du côté du bloc du Changement et de la réforme, le député Simon Abi Ramia a souligné que le seul accord qui devrait se faire avant la formation du gouvernement est celui qui portera sur « les dossiers politiques », assurant que le CPL n'a pas exprimé de demandes claires autres que celle « d'éviter les écueils de l'ancien gouvernement ». Au sujet de la possibilité d'un gouvernement monochrome, le député Abi Ramia a jugé que « toutes les couleurs y seront représentées, de l'orange, au jaune et au vert ». Il a enfin déclaré que toutes les parties sont appelées à participer au gouvernement, à condition qu'elles suivent « ses grandes lignes politiques ».
Pour Ghaleb Abou Zaynab, du Hezbollah, l'entente entre son parti et le courant de Michel Aoun assure « la cohésion » de la société libanaise et représente un point de départ pour sortir de « la logique confessionnelle » et aller de l'avant dans l'édification de l'État, « contre ceux qui rêvent encore de cantons et d'éliminer la résistance ».
La nouvelle majorité regarde l'avenir avec plus ou moins de sérénité, pariant sur une équipe gouvernementale soudée et d'accord sur les principaux dossiers politiques, avec ou sans le 14 Mars.Le député Michel Moussa a déclaré sur les ondes de la Voix du Liban (VDL - Achrafieh) que le but des efforts déployés est d'arriver à former un cabinet de « salut national » qui réunirait...

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