« Des membres de l'équipe de Boeing travaillant sur le programme des ravitailleurs ont rencontré lundi des responsables de l'armée de l'air (...) pour discuter de notre évaluation intermédiaire », a indiqué le constructeur sur un de ses blogs. « C'était notre dernière occasion d'avoir la réaction de l'armée de l'air à notre proposition avant la fin de la compétition », ajoute Boeing. « Sur la base des commentaires reçus, nous procédons maintenant aux derniers ajustements à notre proposition, que nous fournirons le 11 février à l'armée de l'air sous la forme d'une révision à la proposition finale », a encore indiqué Boeing.
L'appel d'offres, évalué à environ 35 milliards de dollars, porte sur 179 ravitailleurs destinés à remplacer la flotte vieillissante de KC-135 datant des années 1950. Son histoire est émaillée de coups de théâtre et le contrat a été annulé à deux reprises, après avoir été attribué une première fois à Boeing en 2003, puis une seconde en 2008 à EADS, maison-mère d'Airbus, et son allié américain Northrop Grumman. EADS se lance cette fois-ci sans partenaire principal, mais avec le soutien de nombreux équipementiers américains.
Certains experts estiment que le contrat pourrait être attribué en mars.