Denis Pietton a souligné avec humour la « clairvoyance » du Rotary d'organiser un dîner sur ce thème alors que le pays se trouve en pleine crise. Il a principalement évoqué le Tribunal spécial pour le Liban. Il a réitéré le soutien de la France au tribunal et a rappelé combien ce dernier est important pour « la stabilité » du Liban : « L'impunité » ne doit pas être de mise, a-t-il estimé.
Denis Pietton a également évoqué l'initiative de la France : dimanche, le président Sarkozy avait en effet proposé dans un communiqué l'instauration d'un « groupe de contact » avec les pays « entretenant des liens particuliers avec le Liban ». L'ambassadeur a tenu à dire un mot sur la situation au Moyen-Orient et plus particulièrement sur le conflit israélo-palestinien. Il a estimé sur ce plan que la solution réside dans la création de deux États, mais a regretté l'écart qui se creuse « entre les Palestiniens de Cisjordanie et les Palestiniens de Gaza ».
Entre le plat principal et le dessert, l'ambassadeur de France a répondu aux questions de l'assistance qui portaient aussi bien sur le Liban que sur la Tunisie, ou encore le Soudan. Et à table, les débats politiques se sont invités durant tout le dîner.