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Les USA et les monarchies du Golfe prônent le dialogue au Liban

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et ses pairs des six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé jeudi au dialogue au Liban dont le gouvernement s'est effondré à la suite de la démission de ministres du camp du Hezbollah chiite.
Dans un communiqué, les chefs de la diplomatie des sept pays ont exprimé leur "profonde inquiétude" quant à l'évolution de la situation au Liban et appelé "toutes les parties libanaises à faire preuve de sagesse et à engager le dialogue" pour contenir la crise ouverte par les divisions autour de l'enquête sur le meurtre de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Les ministres, qui ont discuté du Liban mercredi à Doha en marge du Forum de l'Avenir, ont exhorté les forces politiques libanaises à "respecter les accords de Doha et de Taëf, qui constituent un important fondement pour renforcer la sécurité et la stabilité".
Le communiqué fait référence à l'accord de Taëf qui a mis fin à la guerre du Liban (1975-90) et à celui de Doha qui a permis de sortir de 18 mois de paralysie institutionnelle au Liban et débouché sur l'élection du président Michel Sleimane (2008).
Mme Clinton et les ministres des six pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats, Koweït, Oman et Qatar) ont émis l'espoir que "le retrait de certains ministres n'affecte pas la situation politique" et averti que "le tribunal spécial pour le Liban (TSL) et la stabilité du Liban sont nécessaires", selon le communiqué publié par le département d'Etat.
Mme Clinton a estimé mercredi soir que le Hezbollah chiite échouerait dans sa tentative de saper le TSL en provoquant la chute du gouvernement.
Le gouvernement d'union dirigé par Saad Hariri s'est effondré mercredi après la démission des ministres du camp du Hezbollah, enfonçant le pays dans la crise.
Le Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, s'attend à être mis en cause dans le meurtre en 2005 de Hariri, et fait pression sur son fils Saad Hariri pour qu'il désavoue le TSL.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et ses pairs des six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé jeudi au dialogue au Liban dont le gouvernement s'est effondré à la suite de la démission de ministres du camp du Hezbollah chiite.Dans un communiqué, les chefs de la diplomatie des sept pays ont exprimé leur "profonde inquiétude" quant à l'évolution...