Sans remettre en cause « l'autorité de la police à engager des poursuites pénales contre des auteurs présumés » de jets de pierres, l'ONG affirme que « la police doit immédiatement cesser d'arrêter des mineurs de nuit et ne les interroger qu'en présence de leur parents ». B'Tselem s'inquiète aussi d'accusations de brutalités portées par des enfants ayant témoigné auprès de l'ONG.
Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a assuré que toutes ces arrestations étaient « conformes à la loi », ajoutant que la « grande majorité des suspects interrogés et arrêtés avaient avoué être impliqués dans des violences ». Il a reconnu que les interrogatoires pouvaient se dérouler en l'absence des parents mais a affirmé qu'ils étaient filmés et visionnés sur un réseau de télévision interne et que les parents accompagnaient toujours leurs enfants au poste de police.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre Benjamin Netanyahu, 60 médecins, éducateurs, psychologues et assistants sociaux israéliens ont accusé le 25 novembre la police israélienne de maltraiter des enfants palestiniens arrêtés à Silwan. Des affrontements opposent régulièrement dans ce quartier de Jérusalem-Est de très jeunes adolescents, souvent masqués, à des colons juifs armés, ainsi qu'aux policiers et gardes-frontières israéliens.
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