Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé au président américain Barack Obama que la Turquie était déterminée à collaborer avec les Etats-Unis en dépit des informations publiées par le site internet Wikileaks, selon un communiqué diffusé dimanche par ses services.
"Il est important de ne pas permettre que notre ordre du jour commun soit perturbé artificiellement" par la diffusion sur Wikileaks fin novembre de câbles diplomatique américains décrivant en des termes peu flatteurs certains dirigeants turcs, a déclaré M. Erdogan samedi lors d'un entretien téléphonique avec M. Obama, indique le document.
"Il est évidemment dérangeant au plus haut point que des informations fondées sur des racontars malveillants soient reproduites dans des documents officiels, de même que le style employé et la place donnée à ces allégations", a souligné le chef de gouvernement.
"Mais nous sommes prêts à accomplir en partenariat avec vous tout ce qui nous incombe dans ce processus", a-t-il poursuivi.
Dans une note diplomatique du 30 décembre 2004, l'ambassadeur américain à l'époque en poste à Ankara, Eric Edelman, a écrit avoir "entendu de deux contacts qu’Erdogan a huit comptes dans des banques suisses" et estimé que les explications d'Erdogan au sujet de sa fortune personnelle sont "boiteuses".
En outre, selon les notes publiées par Wikileaks, Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères a été qualifié "d'exceptionnellement dangereux" par un informateur des diplomates américains en poste à Ankara qui les met en garde contre son influence islamiste sur M. Erdogan.
Visiblement en colère, le Premier ministre a démenti début décembre cette information et a appelé Washington à "demander des comptes" aux auteurs des télégrammes mettant en cause sa personne et son pays, un allié important des Etats-Unis, pour leur "commentaires erronés" et "diffamations".
La Maison Blanche a indiqué samedi que M. Obama s'était entretenu avec M. Erdogan et avait "exprimé ses regrets pour les actes déplorables de WikiLeaks".
"Il est important de ne pas permettre que notre ordre du jour commun soit perturbé artificiellement" par la diffusion sur Wikileaks fin novembre de câbles diplomatique américains décrivant en des termes peu flatteurs certains dirigeants turcs, a déclaré M. Erdogan samedi lors d'un entretien téléphonique avec M. Obama, indique le document.
"Il est évidemment dérangeant au plus haut point que des informations fondées sur des racontars malveillants soient reproduites dans des documents officiels, de même que le style employé et la place donnée à ces allégations", a souligné le chef de gouvernement.
"Mais nous sommes prêts à accomplir en partenariat avec vous tout ce qui nous incombe dans ce processus", a-t-il poursuivi.
Dans une note diplomatique du 30 décembre 2004, l'ambassadeur américain à l'époque en poste à Ankara, Eric Edelman, a écrit avoir "entendu de deux contacts qu’Erdogan a huit comptes dans des banques suisses" et estimé que les explications d'Erdogan au sujet de sa fortune personnelle sont "boiteuses".
En outre, selon les notes publiées par Wikileaks, Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères a été qualifié "d'exceptionnellement dangereux" par un informateur des diplomates américains en poste à Ankara qui les met en garde contre son influence islamiste sur M. Erdogan.
Visiblement en colère, le Premier ministre a démenti début décembre cette information et a appelé Washington à "demander des comptes" aux auteurs des télégrammes mettant en cause sa personne et son pays, un allié important des Etats-Unis, pour leur "commentaires erronés" et "diffamations".
La Maison Blanche a indiqué samedi que M. Obama s'était entretenu avec M. Erdogan et avait "exprimé ses regrets pour les actes déplorables de WikiLeaks".
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé au président américain Barack Obama que la Turquie était déterminée à collaborer avec les Etats-Unis en dépit des informations publiées par le site internet Wikileaks, selon un communiqué diffusé dimanche par ses services."Il est important de ne pas permettre...
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