La rencontre, qui s'est déroulée vendredi, portait sur la situation au Liban, où le Premier ministre Saad Hariri est placé devant un choix délicat aux conséquences potentiellement explosives: le Hezbollah fait pression pour qu'il désavoue le tribunal de l'ONU en charge de désigner les assassins de son père Rafic Hariri, tué dans un attentat à Beyrouth en 2005.
Le Hezbollah, le plus puissant mouvement armé au Liban, dit s'attendre à être mis en accusation par le tribunal mis en place par l'ONU en 2007.
M. Roed-Larsen, est le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, chargé du suivi de la mise en oeuvre de la résolution 1559 du Conseil. Celle-ci exige notamment le désarmement et le démantèlement des milices libanaises et étrangères opérant au Liban.
Le vice-président américain Joe Biden s'est par ailleurs entretenu vendredi avec Saad Hariri pour l'assurer du soutien des États-Unis.
"Le vice-président a réaffirmé l'engagement de l'administration américaine à la souveraineté, l'indépendance et la stabilité du Liban", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
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