L'été a marqué le cinquième trimestre consécutif d'expansion économique aux États-Unis depuis la fin officielle de la dernière récession, en juin 2009. Le ministère précise que sa nouvelle estimation reflète des révisions à la hausse de la consommation des ménages, des exportations et des dépenses des États fédérés et des collectivités locales, compensées en partie par une révision à la baisse de la hausse des stocks des entreprises.
La progression de la consommation des ménages a été revue en hausse de 0,2 point, à 2,8 %, ce qui reste son plus haut niveau depuis le quatrième trimestre de 2006. La hausse des dépenses de consommation des Américains, moteur de l'activité du pays, a assuré à elle seule environ 80 % de la croissance économique de l'été. La progression de la production stockée a apporté de son côté 1,3 point de croissance au pays. Du fait de la moindre contribution des stocks à la croissance et de la hausse de la consommation, la demande finale apparaît désormais meilleure qu'un mois plus tôt, où elle semblait avoir ralenti.
Le ministère indique que les ventes finales se sont accélérées : leur hausse a atteint 1,2 % au troisième trimestre, ce qui reste malgré tout encore faible. D'autant que l'économie a encore été soutenue par les efforts de relance des autorités : les dépenses publiques ont augmenté de 4,0 %, apportant 0,8 point de croissance au pays, soit autant que le trimestre précédent. Malgré la révision des exportations à la hausse, le commerce extérieur a été le principal frein à la croissance, puisqu'il a effacé 1,8 point de hausse du PIB au troisième trimestre. C'est néanmoins bien moins qu'au printemps (-3,5 points).
Le recul de l'investissement des ménages dans le logement a fait perdre 0,8 point de croissance. Cela a été compensé par la progression de l'investissement des entreprises, qui, bien qu'ayant nettement ralenti, a apporté un point de hausse au PIB. Les chiffres du ministère montrent par ailleurs que le revenu réel disponible des Américains (c'est-à-dire après impôts et prélèvements sociaux, et corrigé des effets de l'inflation) a nettement ralenti au troisième trimestre. Sa hausse n'a atteint que 0,9 %, contre 5,6 % au printemps, ce qui ne laisse pas présager une forte progression de la consommation à court terme.
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