"Au moins 20 personnes ont été tuées et d'autres blessées ces dix derniers jours dans les pires violences au nord du Yémen depuis la signature du cessez-le-feu en février", a déclaré un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point presse.
Il a qualifié la situation d'"escalade alarmante", indiquant que des agences humanitaires présentes sur le terrain et d'autres témoins ont constaté que de nouveaux affrontements entre rebelles chiites Houthis et tribus pro-gouvernementales avaient éclaté le 13 novembre dans la province de Saada (nord-ouest), le fief des rebelles chiites.
Suite à ces violences, le HCR a envoyé du personnel sur place pour évaluer l'ampleur des déplacements de civils, notamment dans des districts proches de l'Arabie saoudite.
En février, forces gouvernementales et rebelles chiites avaient signé un cessez-le-feu dans le nord du Yémen, après la dégradation de la situation à la frontière avec l’Arabie saoudite faisant craindre l’explosion d’un conflit régional. La reprise des combats en août 2009 dans le conflit récurrent depuis 2004 avait provoqué un exode massif de personnes dans la région de Saada.
Sur les 300.000 déplacés, seulement 20.000 sont revenus dans la ville de Saada, selon le HCR.
"Nous restons très préoccupés par le manque d'accès et par la situation humanitaire dans d'autres endroits" de la province de Saada, a souligné M. Mahecic.
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