Alors que la Turquie a pris la présidence tournante du Conseil de l'Europe, le chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré à la chaîne de télévision France 24 que « tant que nous ne serons pas membres de l'Union européenne, l'UE ne deviendra pas un acteur global ».
« Si la Turquie devient membre de l'UE, elle deviendra un pont entre l'UE et 1,5 milliard de musulmans. L'Union européenne semble dédaigner une telle opportunité », a-t-il regretté. « En entrant dans l'UE, nous se serions pas un fardeau.
Mais au contraire, nous aiderions (l'UE) à se débarrasser de certains fardeaux », a-t-il plaidé.
La Commission européenne a publié mardi son rapport annuel sur la candidature turque à l'Union européenne.
Elle a dressé un tableau peu encourageant de l'avancée des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, s'inquiétant notamment de l'impasse sur la question chypriote.
Par ailleurs, le gouvernement autrichien a élevé une protestation auprès d'Ankara après des propos de l'ambassadeur de Turquie selon lesquels ses compatriotes vivant en Autriche seraient traités « comme des virus » et se retrouvent de facto parqués dans des
ghettos sans véritable possibilité de s'intégrer au pays hôte. Kadri Ecvet Tezcan a également reproché aux Autrichiens, dans cette interview au quotidien Die Presse, « de ne pas s'intéresser à d'autres cultures, sauf quand ils sont en vacances ».
Le ministère autrichien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Turquie, et le chef de la diplomatie autrichienne, Michael Spindelegger, s'est plaint par téléphone auprès de homologue turc, Ahmet Davutoglu.
L'Autriche fait partie des États de l'UE qui affichent leur scepticisme quant à la perspective de l'entrée de la Turquie dans le bloc européen.
« Si la Turquie devient membre de l'UE, elle deviendra un pont entre l'UE et 1,5 milliard de musulmans. L'Union européenne semble dédaigner une telle opportunité », a-t-il regretté. « En entrant dans l'UE, nous se serions pas un fardeau.
Mais au contraire, nous aiderions (l'UE) à se débarrasser de certains fardeaux », a-t-il plaidé.
La Commission européenne a publié mardi son rapport annuel sur la candidature turque à l'Union européenne.
Elle a dressé un tableau peu encourageant de l'avancée des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, s'inquiétant notamment de l'impasse sur la question chypriote.
Par ailleurs, le gouvernement autrichien a élevé une protestation auprès d'Ankara après des propos de l'ambassadeur de Turquie selon lesquels ses compatriotes vivant en Autriche seraient traités « comme des virus » et se retrouvent de facto parqués dans des
ghettos sans véritable possibilité de s'intégrer au pays hôte. Kadri Ecvet Tezcan a également reproché aux Autrichiens, dans cette interview au quotidien Die Presse, « de ne pas s'intéresser à d'autres cultures, sauf quand ils sont en vacances ».
Le ministère autrichien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Turquie, et le chef de la diplomatie autrichienne, Michael Spindelegger, s'est plaint par téléphone auprès de homologue turc, Ahmet Davutoglu.
L'Autriche fait partie des États de l'UE qui affichent leur scepticisme quant à la perspective de l'entrée de la Turquie dans le bloc européen.
Alors que la Turquie a pris la présidence tournante du Conseil de l'Europe, le chef du gouvernement turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré à la chaîne de télévision France 24 que « tant que nous ne serons pas membres de l'Union européenne, l'UE ne deviendra pas un acteur global ». « Si la Turquie devient membre...
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