José Pliya, metteur en scène.
À l'affiche du théâtre Monnot, les 28, 29 et 30 octobre, De la race en Amérique*, sous-titré «Le discours de Philadelphie de Barack Obama», un spectacle de 35 mn, en langue française, construit autour du discours du 18 mars 2008 du président américain en pleine campagne des primaires.
Ce fameux discours qui avait été salué par la presse du monde entier comme l'équivalent du célébrissime «I Have a Dream» de Martin Luther King.
Il s'agit, comme vous l'aurez deviné, de théâtre politico-historique. Mis en scène par José Pliya, avec Éric Delor et la voix de Laure Adler, ce discours rhétorique, fait dans l'objectif de convaincre et persuader, va être subtilement transmué en texte poétique. Sans artifices. Par le seul moyen d'une simple mise en voix.
Car comme l'indique José Pliya (prix du jeune théâtre André Roussin de l'Académie française en 2003 pour Le complexe de Thénardier) dans sa note d'intention: «(...) À le lire de plus près, à le travailler comme une matière littéraire, on se rend compte que ce texte est traversé par autre chose: le poétique. Pour développer son argumentation, Obama convoque l'histoire, la grande et tragique histoire de son pays; il convoque la mythologie des Écritures donnant à son propos une profondeur inattendue; il cite le grand William Faulkner, tutelle et totem à la fois; il ouvre et conclut son discours par la fable, l'universalité de la fable, qui parle à notre mémoire, à nos sens, à nos émotions plus qu'à notre raison. Voilà pourquoi cette prestation ne sera pas une représentation théâtrale.»
Cette «performance politico-scénique» est présentée, au Liban, par la compagnie La Caravelle DPI, avec le soutien de Culturesfrance, de la Mission culturelle française et de l'Université antonine.
* Tarif unique 15 000 LL. Billets en vente au guichet du théâtre Monnot.
Ce fameux discours qui avait été salué par la presse du monde entier comme l'équivalent du célébrissime «I Have a Dream» de Martin Luther King.
Il s'agit, comme vous l'aurez deviné, de théâtre politico-historique. Mis en scène par José Pliya, avec Éric Delor et la voix de Laure Adler, ce discours rhétorique, fait dans l'objectif de convaincre et persuader, va être subtilement transmué en texte poétique. Sans artifices. Par le seul moyen d'une simple mise en voix.
Car comme l'indique José Pliya (prix du jeune théâtre André Roussin de l'Académie française en 2003 pour Le complexe de Thénardier) dans sa note d'intention: «(...) À le lire de plus près, à le travailler comme une matière littéraire, on se rend compte que ce texte est traversé par autre chose: le poétique. Pour développer son argumentation, Obama convoque l'histoire, la grande et tragique histoire de son pays; il convoque la mythologie des Écritures donnant à son propos une profondeur inattendue; il cite le grand William Faulkner, tutelle et totem à la fois; il ouvre et conclut son discours par la fable, l'universalité de la fable, qui parle à notre mémoire, à nos sens, à nos émotions plus qu'à notre raison. Voilà pourquoi cette prestation ne sera pas une représentation théâtrale.»
Cette «performance politico-scénique» est présentée, au Liban, par la compagnie La Caravelle DPI, avec le soutien de Culturesfrance, de la Mission culturelle française et de l'Université antonine.
* Tarif unique 15 000 LL. Billets en vente au guichet du théâtre Monnot.
À l'affiche du théâtre Monnot, les 28, 29 et 30 octobre, De la race en Amérique*, sous-titré «Le discours de Philadelphie de Barack Obama», un spectacle de 35 mn, en langue française, construit autour du discours du 18 mars 2008 du président américain en pleine campagne des primaires. Ce fameux discours qui avait...
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