Rechercher
Rechercher

Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Chafic Vatel à mille à l'heure

L'ambiance était explosive vendredi soir au Sky Bar où Chafic el-Khazen, tel François Vatel qui éblouissait la cour de Louis XIV, ne recule devant rien pour séduire ses clients. Entre le son des gros canons qui déversaient des milliers de confettis argentés, un éblouissant spectacle de pyromanie, et l'impressionnant déchaînement des instruments des différentes bands (dont les 50 Cent) qui ont enflammé les micros aux rythmes des colonnes de fumée blanche, le public, au coude-à-coude, ne savait plus où donner de la tête, des oreilles et des yeux...
Petite cerise au marasquin sur le cake : les Émirats arabes unis, qui, jusque-là, confiaient l'organisation de leurs évènements à des agents anglais, ont cette fois-ci demandé à Khazen, artisan des fêtes extravagantes, de préparer la soirée inaugurale de la Formula One le 11 novembre prochain.


Cassas retrouvé et Jerusalem for us

L'ex-Premier ministre Nagib Mikati et Gaby Daher ont failli en perdre les bras. Le Tripoli de Louis-François Cassas (1756-1827), qui s'était évaporé depuis sa publication en 1994 dans le catalogue d'une exposition au Wallraf-Ritchartz- Museum de Cologne puis au musée des beaux-arts de Tours, a été tout récemment acquis par Antoine Maamary, qui l'a déniché à la Foire des antiquaires de Rome. Maamary a arraché du même coup trois autres aquarelles de Cassas, représentant la Qadischa, Baalbeck et Jérusalem, au grand dam de l'ambassadeur d'Israël qui lorgnait cette dernière... L'orientaliste L.F. Cassas, qui a laissé un témoignage exceptionnel du Liban et du Moyen-Orient au XVIIIe siècle, est très en vogue chez nos amateurs. Philippe Jabre (dont une collection unique a été fignolée par le spécialiste en la matière Gaby Daher) possède douze de ses œuvres.
Il faut savoir que dans le cadre de la manifestation « Le Liban des orientalistes » qui présente une sélection de sa collection privée au Collège de Jamhour jeudi prochain, deux des joyaux de Jabre seront exposés : les stèles de Nahr el-Kalb et un panorama de Saïda. Les mêmes cimaises réservent une autre surprise : Le Mont-Liban vu par le célèbre David Hockney, venu en 1966 pour illustrer des textes de Constantin Cavafy, un des grands poètes grecs né à Alexandrie. Comme Alexandrie avait perdu son lustre avec la révolution nassérienne, l'artiste britannique lui avait préféré Beyrouth comme lieu d'inspiration...


À Beyrouth, Marzotto oublie
Campbell pour Vionnet


Matteo Marzotto, l'ex-président de Valentino, coqueluche des stars et dont la liaison avec Naomi Campbell avait défrayé la chronique, débarque le 28 octobre à Beyrouth. Et cette fois, pas d'histoire de nymphette, mais de vieille dame, Madeleine Vionnet, qu'il relance sur le devant de la scène après une cure de sommeil de 70 ans et une rétrospective au Musée des arts décoratifs. À l'invitation de Sophie Salamé (alias Sophie's Choice), Marzotto présentera la collection été 2011 de la griffe. Celle-ci est dessinée par Rodolfo Paglialunga, qu'il a débauché chez Prada. Les drapés libres et la coupe en biais, de celle qu'on surnommait « la couturière des couturiers », ont fait craquer de nombreuses stars comme Marion Cotillard, Cameron Diaz, Hilary Swank et Carey Mulligan. Vionnet n'a rien perdu de son aura. Elle défile à nouveau sur les tapis rouges.


Charbel président de la République...

Pas besoin de mille et un déplacements pour s'amuser. Patrick Abdelnour recevait chez lui à Rabieh un carré d'amis fraîchement diplômés, dont Emma Boustani qui arborait délicieusement sa nouvelle coupe de cheveux signée Simon Mendelek, et l'a(na)tomique Dolly Chammas qui admirait religieusement les icônes grecques-orthodoxes sur le mur du salon en écoutant d'une oreille distraite les élucubrations de Charbel Sfeir. Ce dernier affirmait, devant Marc Majdalani, Mona Hindi, Nadine Mezher, Andrea Lteif, Nancy Khatib (look à la Charlie's Angels) et la sculpturale Nicole Najm, avoir le potentiel nécessaire pour devenir « président de la République » ! Le compte à rebours a commencé, et Michel Sleiman et ses wannabe successeurs n'ont qu'à bien se tenir...


Cent ans d'ampères et de volts heureux

Georges Naccache surnommait Antoine, Fouad et Robert Debbas les frères Lumière ! La société, fondée par César Debbas, fête ses 100 ans, un siècle sans une ride et un succès jamais démenti. Dans une ambiance saoule de bonheur au Music Hall, Antoine et Robert ont célébré l'évènement entourés d'un groupe d'amis, dont Raymond et May Audi, Danièle Trad, Walid et Randa Saab, Élie et Véra Wakim... mais aussi, et surtout, les Picasso des fabricants de luminaire, et tous leurs partenaires ingénieurs, architectes et agents, venus d'Arabie saoudite, de Dubaï, d'Allemagne, d'Inde et des USA pour écouter d'une oreille attentive l'hommage tout en finesse et en émotion rendu par Dina et Chérine Debbas à l'esprit de l'entreprise et aux relations humaines tissées de main de maître par Antoine et Robert, qui a exposé l'évolution de la société sur un siècle avec l'intelligence et l'humour que tout le monde lui connaît.

ditavonbliss@hotmail.com
Chafic Vatel à mille à l'heure L'ambiance était explosive vendredi soir au Sky Bar où Chafic el-Khazen, tel François Vatel qui éblouissait la cour de Louis XIV, ne recule devant rien pour séduire ses clients. Entre le son des gros canons qui déversaient des milliers de confettis argentés, un éblouissant spectacle de pyromanie,...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut