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La pipe qui tue... sans fumer !

Histoire vraie ou serpent de mer ? À en croire une nouvelle étude publiée sous l'égide des Centers for Disease Control and Prevention d'Atlanta, aux États-Unis, la « nette augmentation » des cancers de la cavité buccale depuis une trentaine d'années serait imputable à un changement dans les comportements sexuels, rapporte l'agence Destination santé.
La fellation est ainsi mise au pilori. À l'origine de cette découverte, un travail suédois dirigé par les Drs Torbjörn Ramqvist et Tina Dalianis, du Karolinska Institutet (Stockholm) et de l'Institut suédois de lutte contre les infections de Solna, en Suède.
La relation de cause à effet tiendrait en trois lettres : HPV ou VPH (virus du papillome humain). Ces virus, dont certains sont à l'origine des cancers du col de l'utérus, seraient également responsables d'une véritable « flambée » de cancers oropharyngés.
Il y a plus de deux ans, des travaux publiés dans des revues internationales de référence comme le New England Journal of Medicine et le Journal of the National Cancer Institute, et menés par deux équipes différentes pointaient la même coïncidence. Les patients « dont la contamination par l'une ou l'autre souche de HPV était connue avaient un risque de cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui de la population générale ». Seule différence, le cunnilingus était épinglé au même titre que la fellation.

Huit types de papillomavirus responsables de 90 % des cancers du col de l'utérus

Huit types de papillomavirus humains (HPV) sont responsables de plus de 90 % de tous les cancers du col de l'utérus dans le monde, selon la plus vaste étude sur les génotypes HPV réalisée à ce jour, mise en ligne hier par The Lancet Oncology.
Parmi les huit types d'HPV identifiés comme les plus à risque, trois (16, 18 et 45) sont les plus fréquents, les types 16 et 18 étant déjà la cible des deux vaccins contre les papillomavirus actuellement sur le marché.
Transmis par contacts sexuels, le HPV, identifié par le Prix Nobel de médecine 2008 Harald zur Hausen, est très répandu et très contagieux. D'après les estimations, 70 % des personnes sexuellement actives y sont exposées à un moment de leur vie, le plus souvent à l'adolescence ou au début de leur vie adulte.
Heureusement, le papillomavirus est éliminé naturellement dans la très grande majorité des cas. Mais dans 3 à 10 % des cas, l'infection à HPV persiste et peut entraîner chez la femme des lésions du col de l'utérus, qui peuvent ensuite progresser vers un cancer.
Le nombre de décès dus au cancer du col de l'utérus est estimé en 2010 à près de 328 000. Près de 80 % des cas surviennent dans les pays en développement.
Plus de 118 types différents de papillomavirus humains ont été identifiés, dont une quarantaine responsables d'infections de l'appareil génital féminin et 12 pouvant amener au développement d'un cancer.
Une équipe internationale conduite par Silvia de Sanjosé, de l'Institut catalan d'oncologie à Barcelone (Espagne), a étudié des échantillons de 10 575 cas de cancers invasifs du col de l'utérus, diagnostiqués entre 1949 et 2009, collectés dans 38 pays de tous les continents.
Les types 16, 18, 45, 33, 31, 52, 58 et 35 ont été identifiés comme les huit HPV les plus fréquents (dans un ordre décroissant). Les HPV 16, 18 et 45 étaient retrouvés dans 75 % des carcinomes épidermoïdes et dans 94 % des adénocarcinomes (respectivement première et deuxième forme les plus fréquentes du cancer du col de l'utérus).
Le cancer du col de l'utérus peut être dépisté grâce au frottis cervical, réalisé lors d'un examen gynécologique.
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