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Liban

Boutros, le gardien de la coop

La coop de Barqa, une gageure. Boutros raconte avec passion ce projet qu'il dirige gracieusement. Comme il n'y avait aucune possibilité de bâtir quelque chose et qu'aucun financement n'était possible, tous les habitants ont participé au fonds. « Nous nous sommes tous mobilisés, cotisés, chacun selon ses moyens, jour après jour, mois après mois, trouvant l'initiative tout à fait normale lorsqu'il s'agit du village. L'un d'eux, plus nanti, a mis à disposition un local de 600 m2, le rez-de-chaussée de son immeuble, plus une dépendance. » « Nous grappillons des espaces par-ci, par-là sur le domaine, et les propriétaires ne disent rien, tant que c'est au bénéfice du village. Cela dure depuis 15 ans, explique Boutros. Il fallait nous rendre jusqu'à Baalbeck pour acheter un crayon. C'était trop de dépendance et de privation. Résultat de cette mobilisation : un supermarché au cœur de la localité d'une propreté rutilante, régulièrement approvisionné, bien achalandé et où s'activent six employés. Une entreprise qui se finance elle-même, à but non lucratif.
De sa coop, Boutros a également l'œil sur les jeunes qu'il encadre sur plus d'un plan. Comme tous les membres de la famille viennent chez lui, tout se passe comme dans une grande famille, et Boutros en est ravi.
La coop de Barqa, une gageure. Boutros raconte avec passion ce projet qu'il dirige gracieusement. Comme il n'y avait aucune possibilité de bâtir quelque chose et qu'aucun financement n'était possible, tous les habitants ont participé au fonds. « Nous nous sommes tous mobilisés, cotisés, chacun selon ses moyens, jour après jour,...

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