La métamorphose de Joaquin Phoenix, acteur américain très « propre sur lui » devenu depuis deux ans un rappeur barbu à l'air camé, est bien un coup médiatique monté au nom de l'art, a reconnu son beau-frère Casey Affleck qui vient de présenter à la Mostra de Venise un documentaire sur cette trop spectaculaire transformation. « C'est un rôle fantastique, le rôle de sa carrière », a-t-il dit au New York Times.
Lors du festival de Venise, Affleck avait affirmé que son documentaire I'm Still Here n'était pas un canular, sans convaincre vraiment beaucoup de critiques. L'histoire avait commencé en février 2009, quand un Phoenix barbu et l'air passablement hébété avait fait une prestation plutôt confuse dans le Late Show de David Letterman, célèbre émission télévisée. Un lancement réussi pour le documentaire d'Affleck, qui montre un Joaquin Phoenix à l'humeur changeante, parfois agressif et paranoïaque, parfois puéril et inconséquent, depuis sa décision de renoncer au cinéma et de se consacrer au hip-hop.
Dans le film de son beau-frère, Phoenix semble s'être mis à la drogue, il « surfe » sur Internet à la recherche de call-girls, reçoit des prostituées, saute d'une scène pour agresser un perturbateur... Pratiquement tout cela était « bidon », admet aujourd'hui Casey Affleck.
La fausse métamorphose de Joaquin Phoenix, un vrai canularLa métamorphose de Joaquin Phoenix, acteur américain très « propre sur lui » devenu depuis deux ans un rappeur barbu à l'air camé, est bien un coup médiatique monté au nom de l'art, a reconnu son beau-frère Casey Affleck qui vient de...
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