"Les négociations israélo-palestiniennes ne mettent pas en péril uniquement la cause palestinienne", a fait savoir dans un communiqué Nabih Berry.
"Ces négociations porteront sans doute aussi sur le sort des réfugiés palestiniens, l'eau et le pétrole dans la région. Tout ceci peut déclencher des heurts dans les camps de réfugiés au Liban et poser des problèmes de sécurité dans le sud" du Liban, écrit-il encore.
Le Liban n'a jusque-là émis aucune réaction officielle à la rencontre entre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, la semaine passée à Washington, la première négociation directe depuis 20 mois.
Les négociations doivent reprendre le 14 septembre en Egypte, avec des rencontres toutes les deux semaines, dont les négociateurs espèrent qu'elles mèneront à un plan de paix d'ici un an.
Les 12 camps de réfugiés au Liban abritent officiellement près de 400.000 Palestiniens. Certains avancent un chiffre plus proche de 250.000 à 270.000, car l'ONU n'a pas effacé de ses listes les réfugiés partis dans d'autres pays.
Ils sont considérés comme une poudrière en raison de la présence de groupes extrémistes, mais également en raison des rivalités entre différentes factions. Les règlements de compte et les assassinats y sont courants.
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