"Même si ce rapport a terni la réputation technique de l'agence (...) il est clairement évident que toutes les activités nucléaires de l'Iran, particulièrement l'enrichissement (d'uranium) sont sous supervision de l'agence".
M. Soltanieh a affirmé que le rapport montre les réalisations et la maîtrise de la technologie nucléaire outre "l'engagement de l'Iran dans le règlement du statut de l'agence et des mesures de sauvegarde".
Réagissant à certaines exigences du Conseil de sécurité de l'ONU mentionnées dans le rapport, il a indiqué qu'elles étaient "peu réalistes" et "allaient au-delà du TNP".
Le 9 juin, le Conseil de sécurité a imposé de nouvelles sanctions à l'Iran pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium.
Lundi, l'AIEA, dans un nouveau rapport dont l'AFP a eu connaissance, a affirmé que l'Iran entravait les enquêtes en cours sur son programme atomique controversé, en refusant l'entrée dans ses centres nucléaires d'inspecteurs expérimentés de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Le rapport a également précisé avoir demandé à Téhéran, dans une lettre datée du 19 juillet, de fournir des explications "sur un certain nombre d'incidents y compris des scellés brisés par les opérateurs du centre d'enrichissement du combustible nucléaire" FEP (fuel enrichment plant).
Téhéran a récemment refusé à deux inspecteurs expérimentés de l'AIEA de venir surveiller les activités du réacteur de recherche de Téhéran après avoir révélé que les Iraniens procédaient à des expériences nucléaires non déclarées.
Selon l'Iran, les informations fournies par les deux inspecteurs étaient erronées. Mais l'AIEA a maintenu les déclarations de ses inspecteurs.
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