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Sarkozy : Les pays voisins du Liban doivent respecter la Finul

Le président français, Nicolas Sarkozy a réitéré, mercredi, au cours de la 18e conférence des ambassadeurs, à Paris, le soutien de son pays au Liban, en affirmant la France est "l'amie de tous les Libanais" et en appelant "tous les voisins" de ce pays à "respecter" la Finul.

Nicolas Sarkozy a estimé que la paix entre Israël et les Palestiniens pouvait être signée "dans un délai d'un an". /

Sur le plan régional, le président Sarkozy a par ailleurs assuré que la paix entre Israël et les Palestiniens pouvait être signée "dans un délai d'un an" et que les négociations directes entre eux, prévues pour débuter à Washington le 2 septembre, créaient "une immense attente".
"C'est une question de volonté et de détermination: un accord de paix, dont tout le monde connaît les paramètres, peut être signé dans le délai d'un an", a affirmé M. Sarkozy.
Selon lui, "la relance des négociations directes le 2 septembre crée une immense attente, un immense espoir. Ils ne devront pas être déçus".
"Un État palestinien viable et démocratique, établi sur la base des frontières de 1967, est un droit pour les Palestiniens et en même temps la meilleure garantie, pour Israël, de sa sécurité et de sa pleine intégration dans la région, conformément à l'Initiative arabe de paix", a-t-il réaffirmé.
"C'est aussi la seule voie, dans l'intérêt des deux peuples, pour réduire les extrémismes et pour redonner confiance en l'avenir", a fait valoir le chef de l'État.
M. Sarkozy a également indiqué que la France se proposait "d'accueillir la deuxième conférence de Paris d'aide au peuple palestinien pour financer l'achèvement de la construction de l'économie et des structures du futur État".
Paris avait déjà accueilli le 17 décembre 2007 une "conférence des donateurs pour l'État palestinien", qui s'était engagés à fournir 7,4 milliards de dollars pour "soutenir la construction institutionnelle et la reprise économique des trois années à venir" dans les Territoires palestiniens.
Il a par ailleurs estimé que "la paix entre la Syrie et Israël était tout aussi possible", rappelant que la France s'impliquait, "aux côtés de la Turquie, dans la recherche d'un accord".

Sur l'Iran, Sarkozy a jugé que le danger que fait courir l'Iran "est ailleurs" qu'à la centrale de Bouchehr mise en service avec l'aide de la Russie, mettant en garde contre une "prolifération généralisée" si l'Iran poursuit sa course nucléaire.
"La France salue le démarrage de la centrale de Bouchehr dont le combustible est et sera en totalité fourni avec la Russie", a-t-il déclaré. "Le problème n'est pas là, le problème est ailleurs", a ajouté le président devant les ambassadeurs français rassemblés à l'Élysée.
"Chacun connaît les conséquences d'une politique qui laisserait l'Iran poursuivre sa course nucléaire: ce serait la prolifération généralisée dans la région, ou l'intervention militaire. Dans tous les cas, ce serait une crise de politique internationale absolument majeure", a-t-il martelé.
M. Sarkozy a appelé tous les pays à mettre en oeuvre les sanctions contre l'Iran.
"Notre objectif est de faire comprendre à l'Iran que ses choix ont un coût élevé et croissant et qu'il existe une alternative, qui s'appelle l'engagement de négociations concrètes, sérieuses, allant au coeur du sujet", a-t-il poursuivi.
Il a estimé qu'une réunion qui se tiendra en septembre à Vienne sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la fourniture d'uranium pour le réacteur civil de Téhéran permettra de déterminer sa disposition d'esprit.
"Je souhaite qu'un bon accord soit trouvé dans les mois qui viennent, que l'Iran respecte le droit, que les préoccupations internationales soient levées", a-t-il dit.
"Et celles des voisins de l'Iran doivent être prises en compte et ils devront être consultés sur tout accord", a-t-il souligné.
"Mais si un accord crédible ne pouvait être conclu, alors l'isolement de l'Iran s'accroîtrait inexorablement. Et face à une menace qui se préciserait, il faudrait aussi nous organiser pour protéger et défendre les États qui se sentiraient menacés", a averti M. Sarkozy.

Sur le plan régional, le président Sarkozy a par ailleurs assuré que la paix entre Israël et les Palestiniens pouvait être signée "dans un délai d'un an" et que les négociations directes entre eux, prévues pour débuter à Washington le 2 septembre, créaient "une immense attente"."C'est une question de ...