Le 7 août, à la suite d'un accrochage meurtrier entre soldats libanais et israéliens à la frontière, le président libanais Michel Sleiman a annoncé le lancement d'une "campagne nationale, arabe et internationale" pour équiper l'institution militaire de "tout genre d'armement qui lui permettrait de défendre le pays".
Le secrétaire général du Hezbollah soutenu par l'Iran, Hassan Nasrallah, a appelé mardi le gouvernement libanais à demander l'aide de Téhéran dans le cadre des efforts visant à équiper l'armée du pays.
Sayyed Nasrallah a indiqué que ce sujet pourrait être évoqué lors de la visite prévue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Beyrouth après le mois du ramadan.
Le 7 août, à la suite d'un accrochage meurtrier entre soldats libanais et israéliens à la frontière, le président libanais Michel Sleiman a annoncé le lancement d'une "campagne nationale, arabe et internationale" pour équiper l'institution militaire de "tout genre d'armement qui lui permettrait de défendre le pays".
Faible en effectifs et en équipement moderne, démunie d'avions de combat, l'armée libanaise compte au moins 60 000 hommes.
Un élu démocrate américain, Howard Berman, avait annoncé avoir bloqué début août une aide américaine de 100 millions de dollars destinée à l'armée libanaise, au motif qu'il ne pouvait être certain que cette dernière ne collabore pas avec le Hezbollah.
Le département d'État américain a toutefois indiqué que Washington n'envisageait pas de "réévaluer sa coopération militaire avec le Liban".
Les États-Unis ont fourni au Liban depuis 2006 une aide militaire d'environ 720 millions de dollars.
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