Un amendement de l'article 319 du code pénal voté par la Chambre des députés (parlement) considère la correction corporelle infligée par les parents à leurs enfants comme un acte pénal.
Cet amendement consistait en la suppression d'une passage stipulant que "la correction de l'enfant par celui qui a autorité sur lui ne constitue pas un délit et ne peut être poursuivi en justice".
Le projet de loi adopté par cinq voix contre et deux abstentions interdit donc aux parents et aux tuteurs toute sortes de châtiment corporel contre des enfants.
Ceux qui l'ont désapprouvée considèrent que la nouvelle disposition sape l'autorité parentale et pourrait conduire à dissolution des liens familiaux traditionnellement forts.
Défendant le projet, le ministre de la Justice et des droits de l'Homme a indiqué que l'amendement a été "dicté par le souci d'eviter l'impact de l'usage de la violence contre les enfants" et d'encourager des "relations fondées sur le respect mutuel, le dialogue et l'entente".
Selon un autre projet de loi, le parlement a, par ailleurs, fixé l'âge de la majorité civile à 18 ans, en harmonie avec l'âge pénal et celui du droit de vote.
La Tunisie, qui a volontairement adhéré à la Convention internationale des droits de l'enfant, oppose ces droits et ceux également avancés des femmes pour rejeter les critiques de violation des droits de l'Homme, dont elle est souvent l'objet.
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