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L'UE réclame l'allégement du blocus de Gaza

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton se rend dimanche à Gaza, pour la deuxième fois en quatre mois, suite à la promesse d'Israël d'alléger son blocus et afin de voir comment l'UE pourrait contribuer à l'ouverture de points de passage.

Mme Ashton a affirmé qu'elle attendait que les promesses d'assouplissement du blocus de Gaza faites par Israël soient

Les préparatifs de cette visite ont été compliqués par une impression de cacophonie européenne donnée par un projet séparé mené en parallèle par plusieurs ministres européens des Affaires étrangères pour se rendre sur place, sous l'impulsion de Rome en particulier.
À la veille du départ de Mme Ashton, le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a finalement annoncé le report à début septembre de son déplacement à Gaza, envisagé d'abord pour fin juillet avec ses homologues espagnol, français, britannique ou encore allemand.
Cette initiative, qui a fait un peu d'ombre à Mme Ashton, a fait froncer des sourcils dans son entourage.
"Le télescopage de visites fait un peu désordre" pour la cohérence de l'action de l'UE, souligne un diplomate européen, qui reproche aux ministres de créer la confusion dans le seul but de faire un déplacement à objet médiatique.
Un autre diplomate reconnaît que l'impression donnée n'est pas très bonne mais estime "qu'il y a de la place pour tous".
Avant sa visite, Mme Ashton a affirmé qu'elle attendait que les promesses d'assouplissement du blocus de Gaza faites par Israël soient "à présent mises en oeuvre".
"Nous nous tenons à disposition pour aider à l'ouverture de points de passage pour le transport de biens de et vers Gaza", a encore dit la Britannique.
Les Européens espèrent notamment pouvoir réactiver leur mission de douaniers pour la surveillance au point de passage de Rafah (EUBAM Rafah), créée en 2005 puis suspendue en juin 2007 après la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas.
La Haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères se rend dimanche dans la bande de Gaza, où elle visitera des installations de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) et visitera des petites entreprises locales.
Il n'est toujours pas question en revanche d'une rencontre avec le Hamas islamiste. A Bruxelles, une porte-parole de la Commission européenne a réitéré vendredi la position de l'UE à ce sujet: "Pas de discussions directes avec le Hamas".
Le déplacement à Gaza intervient dans le cadre d'une visite de trois jours de Mme Ashton dans les territoires palestiniens et en Israël.
Elle prévoit de rencontrer dimanche notamment le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, mais aussi le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak.
Lundi elle doit s'entretenir avec les responsables de l'Autorité palestinienne.
L'État hébreu a accepté au début du mois d'assouplir son blocus suite à d'intenses pressions internationales après la mort de neuf Turcs dans l'assaut de sa marine le 31 mai contre la flottille qui tentait de forcer le passage.
Il a notamment autorisé l'entrée de biens de construction pour des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne.
Mais les Européens réclament, outre l'augmentation des points de passage, la reprise des exportations depuis la bande de Gaza et la libéralisation des conditions de circulation des personnes de et vers le territoire.
Les préparatifs de cette visite ont été compliqués par une impression de cacophonie européenne donnée par un projet séparé mené en parallèle par plusieurs ministres européens des Affaires étrangères pour se rendre sur place, sous l'impulsion de Rome en particulier.À la veille du départ de...