Les rêves de finale des supporters allemands se sont envolés après le but espagnol inscrit par Carles Puyol à la 73e minute.
« Nous avons perdu mais, au moins, la finale sera quand même européenne. » La défaite allemande face à l'Espagne, mercredi soir, n'a pas altéré le langage diplomatique de Birgitta Siefker-Eberle, ambassadrice d'Allemagne au Liban, mais l'expression de son visage trahit la déception.
La diplomate a assisté à la demi-finale de Coupe du monde à l'hôtel Gefinor Rotana de Hamra en compagnie d'une centaine de ses compatriotes. Une fois n'est pas coutume, la Mannschaft ne leur a guère offert d'occasions pour s'enthousiasmer. Les encouragements accompagnant les rares offensives allemandes ont vite laissé place aux bougonnements et autres accès de frustration.
« Le match a été éprouvant parce que les Espagnols ont monopolisé le ballon », analyse à chaud Steffan, trente-cinq ans et inconditionnel de Bastian Schweinsteiger. « C'était un match très frustrant », renchérit l'ambassadrice.
Les organisateurs avaient pourtant mis les petits plats dans les grands pour que la fête soit belle. Drapeaux, casquettes et autres accessoires noir-rouge-jaune... De nombreux supporters s'étaient parés aux couleurs de leur mère patrie, imités en cela, dans les rues, par des dizaines de Beyrouthins acquis à leur cause.
« Ce soutien m'a touchée et étonnée, confie Birgitta Siefker-Eberle après le match. D'ailleurs, notre défaite me déçoit surtout parce que nous n'avons pas été à la hauteur des attentes des Libanais. »
La diplomate peut se rassurer : l'abattement des supporters locaux a été de courte durée. Dès le coup de sifflet final, dans les artères de Beyrouth, les drapeaux espagnols avaient déjà supplanté les couleurs allemandes et un concert de klaxons adoubait le nouveau favori.
La diplomate a assisté à la demi-finale de Coupe du monde à l'hôtel Gefinor Rotana de Hamra en compagnie d'une centaine de ses compatriotes. Une fois n'est pas coutume, la Mannschaft ne leur a guère offert d'occasions pour s'enthousiasmer. Les encouragements accompagnant les rares offensives allemandes ont vite laissé place aux bougonnements et autres accès de frustration.
« Le match a été éprouvant parce que les Espagnols ont monopolisé le ballon », analyse à chaud Steffan, trente-cinq ans et inconditionnel de Bastian Schweinsteiger. « C'était un match très frustrant », renchérit l'ambassadrice.
Les organisateurs avaient pourtant mis les petits plats dans les grands pour que la fête soit belle. Drapeaux, casquettes et autres accessoires noir-rouge-jaune... De nombreux supporters s'étaient parés aux couleurs de leur mère patrie, imités en cela, dans les rues, par des dizaines de Beyrouthins acquis à leur cause.
« Ce soutien m'a touchée et étonnée, confie Birgitta Siefker-Eberle après le match. D'ailleurs, notre défaite me déçoit surtout parce que nous n'avons pas été à la hauteur des attentes des Libanais. »
La diplomate peut se rassurer : l'abattement des supporters locaux a été de courte durée. Dès le coup de sifflet final, dans les artères de Beyrouth, les drapeaux espagnols avaient déjà supplanté les couleurs allemandes et un concert de klaxons adoubait le nouveau favori.
« Nous avons perdu mais, au moins, la finale sera quand même européenne. » La défaite allemande face à l'Espagne, mercredi soir, n'a pas altéré le langage diplomatique de Birgitta Siefker-Eberle, ambassadrice d'Allemagne au Liban, mais l'expression de son visage trahit la déception.La diplomate a assisté à la...