Le Liban et le monde arabe et islamique saluent la mémoire de Fadlallah

Le défilé de personnalités s'est poursuivi hier auprès de la famille de sayyed Mohammad Hussein Fadlallah, pour lui présenter ses consoléances à la suite du décès de l'uléma chiite. Dans le même temps, la famille a reçu de nombreux télégrammes de condoléances de dirigeants arabes et islamiques et de personnalités libanaises à l'étranger.
Parmi les personnes venues aux condoléances, l'ancien Premier ministre, Omar Karamé, le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, les représentants des Premiers ministres irakien, Ali Adib, et bahreïni, Mohammad Ali Ahmad Haziya, l'ambassadeur de Pologne, Thomasz Niegodzizs, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques, religieuses, diplomatiques et militaires. Pendant ce temps, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, recevait l'ayatollah Ahmad Janti, secrétaire du Conseil de conservation de la Constitution iranienne, à la tête d'une délégation religieuse iranienne venue lui présenter ses condoléances après la mort de sayyed Fadlallah.
Par ailleurs la famille de l'uléma a reçu des télégrammes de condoléances de l'émir du Koweït, Sabah Ahmad Jaber al-Sabbah, du roi Abdallah II de Jordanie qui a adressé un télégramme similaire au président Michel Sleiman, du prince héritier koweïtien, Nawwaf Ahmad Jaber al-Sabbah, du Premier ministre irakien, Noury al-Maliki, de l'ancien Premier ministre Issam Farès et de l'ancien ministre Nassib Lahoud, qui a rendu un vibrant hommage à sayyed Fadlallah, « pionnier dans la diffusion de la culture du progrès, de l'unité, du pluralisme et du respect de l'autre ». Il a aussi salué ses positions « fondatrices qui ont renforcé les concepts de modération, de tolérance, de coexistence et d'arabité ouverte à la modernité ».
Les présidents iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et palestinien, Mahmoud Abbas, ont envoyé des messages de condoléances au président Michel Sleiman, alors que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en a envoyé un au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Au niveau des réactions, le président du Courant chiite libre, cheikh Mohammad Hajj Hassan, a répondu aux propos du député Ali Fayad sur l'absence de divergences avec sayyed Fadlallah, en soulignant que le Hezbollah avait combattu l'uléma chiite et n'a jamais reconnu son autorité.