Au vu des "incidents récents survenus contre la Force des Nations Unies au Sud Liban, que la France a vivement condamnés", ce respect "est une condition essentielle du déploiement des opérations de maintien de la paix des Nations unies", a-t-il déclaré lors d'un point-presse.
"Le ministre a exprimé sa préoccupation et indiqué que la France demanderait que se tienne, dans les meilleurs délais, une réunion spécifique du Conseil de sécurité, de manière à ce que le Conseil puisse faire part de son soutien aux troupes de la Finul", a ajouté le porte-parole.
Lundi, la France avait appelé "fermement" au respect de la liberté de mouvement pour ses Casques bleus, après des heurts ayant impliqué en fin de semaine dernière une unité française.
Selon un porte-parole militaire, des soldats français ont arrêté à Kabrikha un jeune homme qui leur demandait ce qu'ils faisaient dans le village. Alors que la patrouille entrait dans la localité voisine de Touline (125 km de Beyrouth), les habitants l'ont attaquée à coups de bâtons et de jets de pierres, ont désarmé les Casques bleus et libéré le jeune homme.
La Finul compte quelque 13 000 militaires dont 1 500 Français.
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