Quelqu’un m’a dit...

C'est (toujours) le pied !

Peut-on croire qu'un chausseur hors pair, comme le plus doué des cordonniers, peut être mal chaussé ? Peut-être... En sortant d'un dîner de chez Claude Tarazi, Christian Louboutin, qui enchaîne les allers-retours entre Paris, Alep (où il possède une vieille demeure) et Beyrouth (où il inaugurera prochainement sa boutique), décide de faire un bout de chemin avec Rachid Daniel et May Daouk et de rentrer à pied à son hôtel. Alors que tous les trois allaient d'un bon pas, elle, perchée sur des stilettos vertigineux et foulant avec aisance le bitume du vermillon de ses semelles hypissimes, entend gémir son chausseur-star : « J'ai mal aux pieds ! » Ou c'est le monde à l'envers ou CL a la plante du pied hypersensible, comme le dos de la princesse au petit pois super sang bleu des frères Grimm. En réalité, les sacrés « Freddy Flats » vernis cloutés très rock-couture créés pour hommes sexy (Mikaaaaaaa !) le faisaient souffrir et il a fallu le ramener en voiture à son hôtel où il a passé la nuit à les disséquer au scalpel. Et le lendemain soir, les pieds toujours très glamrock mais cette fois dans les baskets « Louis », il a arpenté très guilleret le petit palais ottoman de Joe et Michel Charrière.

Le prince M dans sa nuit...

Tout le monde le sait, même celles et ceux qui vivent en troglodytes au fin fond d'une grotte : Mohammad Hariri a-do-re la nightlife, pas n'importe laquelle bien sûr, et il entend bien montrer au monde qu'elle l'adore aussi. Le prince de la Med Bank voulait également être, l'espace d'une nuit, celui du palais de Beiteddine. Il a donc investi la petite cour de l'émir Béchir en conviant à dîner 16 VFP (F comme Famous) qui se sont gargarisés de succulents breuvages millésimés entre deux fourchettes d'un fastueux menu préparé par Hussein Hadid. Même les compositions florales de Marwan Hamza étaient à croquer. Entre-temps, un groupe musical a assumé avec brio son rôle : l'ambiance était endiablée et les bons habitants du village n'ont pu que gigoter dans leur lit jusqu'à 3 heures du matin.

Le feu de Noël (et Mia) en plein été...

La big party n'a pas manqué de sel non plus chez Noël et Mia Ayoub qui recevaient 120 personnes à dîner dans leur villa à Yarzé. La grande éclate a commencé dès 19 heures autour de la piscine prise d'assaut par les amis de Joye et de sa fiancée Léa Majdalani, avant que ne se succèdent dans une ambiance renversante Khanito, la Blues Band avec un Kamal Badaro déchaîné à la guitare électrique et un DJ qui, mettant le turbo, a allumé un feu carnavalesque. Mais rien, absolument rien, ni les bulles qui pétillent ni les pas de danse qui voltigent n'ont empêché la foule de goûter furieusement aux délices thaïlandais et vietnamiens concoctés par Nicolas Audi... Comme chez Marguerite K, Mona Pharaon, Liza et Charles Abou Adal, Denise et Émile Safa, Suzan et Issam Chammas, Nour Farès, Mona Chour, Khalil Arab, la Mexicaine Vera Autrey et Bob Wehbé et les ambassadeurs de Belgique et de Suisse n'avaient qu'un mot, ou plutôt deux, à la bouche : miam miam...

Plongée en Pandore

Tout Siwa est à Saïfi. Yldiz Diab accueille à partir d'aujourd'hui et pour trois jours seulement Laila Neamatalla qui transporte en plein cœur de Beyrouth l'artisanat de cette magnifique oasis égyptienne située à 60 km de la frontière libyenne. Le savoir-faire est ancestral : broderies, tissages, bijoux argent ou or, réalisés avec des pierres uniques, semi-précieuses, des pièces de cuir brodées à la main ou de cuivre ciselé inspiré de la tradition Siwan, et voilà l'âme de l'Égypte à portée de toutes les rétines. Neamatalla nous ouvre sa boîte de Pandore et nous, nous on y plonge, eyes wide shut...

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