Les 20 000 Français du Liban sont appelés à se mobiliser pour le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, dont la cote est actuellement au plus bas dans les sondages. Les responsables de l'UMP, le parti présidentiel, ont fait le déplacement à Beyrouth pour appeler les expatriés à le soutenir.
Thierry Mariani, responsable des Français de l'étranger pour l'UMP, et Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat et maire de Marseille, se sont expliqués à bâtons rompus avec leurs partisans au cours d'une réception, vendredi soir, au Saint-Georges. Le message s'adressait autant aux Français qu'aux Libanais, un grand nombre ayant la double nationalité.
C'est presque un retour d'ascenseur, à entendre les représentants de l'UMP. « Nicolas », comme ils l'appellent familièrement, a en effet tenu ses promesses à l'égard des Français de l'étranger. Ils seront représentés à l'Assemblée
nationale par 11 députés dès 2012, année des prochaines élections législatives, en plus des 12 sénateurs dont ils disposent jusqu'ici. Encore faut-il qu'ils s'inscrivent dans les consulats français, une démarche que beaucoup ne se donnent pas la peine d'effectuer.
Autre innovation: les deux millions d'expatriés de par le monde ont désormais gratuitement accès au réseau des lycées français qui quadrille la planète. Ceux-ci délivrent une éducation prestigieuse et de qualité, mais avec des frais de scolarité généralement élevés. Un prix que sont prêtes à payer les élites nationales des pays concernés, avides d'éducation de qualité, mais pas forcément les Français qui revendiquent la gratuité de l'enseignement pour leurs enfants.
Créée en 2006 à l'initiative de Fabienne Blineau-Abiramia, la section UMP libanaise serait, avec 400 adhérents revendiqués, la plus importante à l'étranger. En 2007, ils étaient plus de la moitié à voter Sarkozy dès le premier tour de l'élection présidentielle.
Si une vingtaine d'adhérents avaient fait le déplacement pour écouter les responsables, la presse semble avoir boudé l'événement, si bien que la conférence de presse s'est transformée en discussion confidentielle. L'occasion de parler à cœur ouvert de politique franco-française. Parmi les premiers visés, l'éternel rival de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, le partenaire centriste Hervé Morin et l'adversaire, centriste également, François Bayrou. Autant de présidentiables susceptibles de barrer la route à la réélection du chef de l'État.
Plusieurs des sympathisants, qui réclamaient davantage d'écoute de la part des responsables, ne comprenaient pas non plus l'obstination de l'UMP à décliner toute alliance avec le Front national, le parti nationaliste français. Certains disent être eux-mêmes tentés par le vote FN. M. Gaudin ne s'est pas étendu sur le sujet, en appelant aux « principes républicains » pour refuser toute alliance avec le FN : « C'est Jacques Chirac qui nous en a convaincu, » a-t-il rappelé.
S'adressant à la presse, M. Mariani a également garanti que la grande mosquée de Marseille actuellement en projet ne recevait pas d'argent public et que, « contrairement aux allégations de l'extrême droite », ses minarets ne dépassaient pas en hauteur le clocher de Notre-Dame de la Garde, la basilique dominant le vieux port, emblématique de la ville.
Il s'est également félicité que le Parti socialiste ait annoncé son intention de voter la loi interdisant le voile intégral en France. Une position responsable, selon lui, qu'il justifie par le refus d'un « symbole de l'enfermement » étranger aux valeurs de la France, autant que par le respect dû au mode de vie de celle-ci, faisant un parallèle avec les pays musulmans : « Quand on est en Arabie saoudite, on porte le voile ou on quitte l'Arabie saoudite », a-t-il argumenté, défendant la tradition d'une « république où l'on vit à visage découvert ».
Thierry Mariani, responsable des Français de l'étranger pour l'UMP, et Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat et maire de Marseille, se sont expliqués à bâtons rompus avec leurs partisans au cours d'une réception, vendredi soir, au Saint-Georges. Le message s'adressait autant aux Français qu'aux Libanais, un grand nombre ayant la double nationalité.
C'est presque un retour d'ascenseur, à entendre les représentants de l'UMP. « Nicolas », comme ils l'appellent familièrement, a en effet tenu ses promesses à l'égard des Français de l'étranger. Ils seront représentés à l'Assemblée
nationale par 11 députés dès 2012, année des prochaines élections législatives, en plus des 12 sénateurs dont ils disposent jusqu'ici. Encore faut-il qu'ils s'inscrivent dans les consulats français, une démarche que beaucoup ne se donnent pas la peine d'effectuer.
Autre innovation: les deux millions d'expatriés de par le monde ont désormais gratuitement accès au réseau des lycées français qui quadrille la planète. Ceux-ci délivrent une éducation prestigieuse et de qualité, mais avec des frais de scolarité généralement élevés. Un prix que sont prêtes à payer les élites nationales des pays concernés, avides d'éducation de qualité, mais pas forcément les Français qui revendiquent la gratuité de l'enseignement pour leurs enfants.
Créée en 2006 à l'initiative de Fabienne Blineau-Abiramia, la section UMP libanaise serait, avec 400 adhérents revendiqués, la plus importante à l'étranger. En 2007, ils étaient plus de la moitié à voter Sarkozy dès le premier tour de l'élection présidentielle.
Si une vingtaine d'adhérents avaient fait le déplacement pour écouter les responsables, la presse semble avoir boudé l'événement, si bien que la conférence de presse s'est transformée en discussion confidentielle. L'occasion de parler à cœur ouvert de politique franco-française. Parmi les premiers visés, l'éternel rival de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, le partenaire centriste Hervé Morin et l'adversaire, centriste également, François Bayrou. Autant de présidentiables susceptibles de barrer la route à la réélection du chef de l'État.
Plusieurs des sympathisants, qui réclamaient davantage d'écoute de la part des responsables, ne comprenaient pas non plus l'obstination de l'UMP à décliner toute alliance avec le Front national, le parti nationaliste français. Certains disent être eux-mêmes tentés par le vote FN. M. Gaudin ne s'est pas étendu sur le sujet, en appelant aux « principes républicains » pour refuser toute alliance avec le FN : « C'est Jacques Chirac qui nous en a convaincu, » a-t-il rappelé.
S'adressant à la presse, M. Mariani a également garanti que la grande mosquée de Marseille actuellement en projet ne recevait pas d'argent public et que, « contrairement aux allégations de l'extrême droite », ses minarets ne dépassaient pas en hauteur le clocher de Notre-Dame de la Garde, la basilique dominant le vieux port, emblématique de la ville.
Il s'est également félicité que le Parti socialiste ait annoncé son intention de voter la loi interdisant le voile intégral en France. Une position responsable, selon lui, qu'il justifie par le refus d'un « symbole de l'enfermement » étranger aux valeurs de la France, autant que par le respect dû au mode de vie de celle-ci, faisant un parallèle avec les pays musulmans : « Quand on est en Arabie saoudite, on porte le voile ou on quitte l'Arabie saoudite », a-t-il argumenté, défendant la tradition d'une « république où l'on vit à visage découvert ».
Les 20 000 Français du Liban sont appelés à se mobiliser pour le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, dont la cote est actuellement au plus bas dans les sondages. Les responsables de l'UMP, le parti présidentiel, ont fait le déplacement à Beyrouth pour appeler les expatriés à le soutenir.Thierry Mariani,...
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