Dans le nouveau budget, qui court du 1er avril au 31 mars 2011, les revenus sont estimés à 33,5 milliards de dollars, contre 28,1 milliards durant le précédent exercice. Environ 88,7 % des recettes proviendront du pétrole, principale source de revenu de l'État.
Les dépenses seront de l'ordre de 56,2 milliards de dollars, en hausse de 33,5 % par rapport aux 42,1 milliards de dollars du précédent exercice, ce qui ouvre la perspective d'accélérer le développement du pays, entravé par des crises politiques à répétition.
Les revenus pétroliers ont été calculés pour l'actuelle année fiscale sur la base d'un baril à 43 dollars, contre un prix fixé à 35 dollars pour le dernier exercice, et une production de 2,2 millions de barils/jour conformément au quota OPEP.
Pour le dernier exercice, le Koweït avait prévu un déficit de 14 milliards de dollars mais les chiffres officiels montrent que l'émirat avait réalisé un excédent de 28 milliards de dollars.
En vertu de la loi, 10 % des revenus alimentent un fonds souverain de l'émirat dont les avoirs sont estimés déjà à quelque 277 milliards de dollars.
Les dépenses pour l'infrastructure passent à 7,3 milliards de dollars dans le nouveau budget contre 4,4 milliards pour le dernier exercice.
Environ 3,8 milliards de dollars vont à la caisse de retraite publique pour combler une partie de son déficit.
Le Koweït, quatrième producteur de l'OPEP, a projeté des déficits budgétaires ces 11 dernières années pour terminer, chaque fois, sur un excédent, accumulant des excédents budgétaires de 140 milliards de dollars.
Le Koweït, qui dit contrôler 10 % des réserves pétrolières mondiales, produit quelque 2,2 millions de barils par jour.
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