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Moyen Orient et Monde

Brèves

Sri Lanka
Colombo défie l'ONU

Le Sri Lanka va bloquer l'entrée dans le pays des trois membres d'un groupe d'experts de l'ONU chargé d'étudier les allégations de violations des droits de l'homme lors des derniers mois de la guerre civile. « Nous ne leur accorderons pas de visas », a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, Gamini Lakshman Peiris. Le Sri Lanka avait fustigé mercredi la création par l'ONU de ce groupe d'experts. Le porte-parole du gouvernement sri-lankais, Keheliya Rambukwella, avait accusé l'ONU de nourrir des « desseins inavoués » concernant le Sri Lanka.

Corée du Nord
Pyongyang menace un détenu américain

La Corée du Nord a menacé hier de sanctionner encore plus durement un ressortissant américain, condamné à huit ans de travaux forcés pour être entré illégalement dans le pays, si les États-Unis ne renoncent pas à demander des sanctions dans le dossier du torpillage d'une corvette sud-coréenne. Aijalon Mahli Gomes pourrait faire face à une condamnation à la prison à vie, voire à la peine de mort, en fonction de la « législation de guerre ». Il s'agit du quatrième Américain à être détenu en moins d'un an en Corée du Nord pour être entré illégalement dans le pays. Les trois précédents ont été expulsés.

Les États-Unis ont envisagé une frappe nucléaire en 1969
Les États-Unis ont étudié la possibilité d'une frappe nucléaire en Corée du Nord en 1969, mais des conseillers du président d'alors, Richard Nixon, ont estimé qu'il valait mieux s'en abstenir, selon des documents déclassifiés rendus publics mercredi. En 1969, la Corée du Nord avait abattu un avion espion américain survolant la mer du Japon, ce qui avait provoqué la mort de 31 personnes à son bord. L'administration Nixon avait alors décidé de ne pas procéder à des représailles, mais de continuer à effectuer des vols de reconnaissance et des manœuvres navales.

Thaïlande
L'état d'urgence bientôt levé, sauf à Bangkok

L'état d'urgence, qui avait été décrété le 7 avril en Thaïlande suite aux manifestations des « chemises rouges », devrait être levé dans beaucoup de provinces le mois prochain mais pas à Bangkok, a indiqué hier le Premier ministre Abhisit Vejjajiva. Le décret, qui concerne environ un tiers du territoire, interdit les rassemblements de plus de cinq personnes et donne des pouvoirs accrus à la police et à l'armée. Il expire le 7 juillet, soulevant des débats dans le pays sur son possible renouvellement alors qu'une élection partielle est prévue dans un mois. La crise a fait au total 90 morts et environ 1 900 blessés.

Géorgie
L'Abkhazie se retire de discussions stratégiques avec Tbilissi

Les responsables de la province géorgienne sécessionniste d'Abkhazie ont décidé de se retirer temporairement de discussions stratégiques en cours à Genève, mettant notamment en doute l'impartialité des médiateurs occidentaux. Les discussions de Genève sont le seul cadre officiel réunissant la Géorgie et ses deux provinces dissidentes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, depuis que Moscou a reconnu leur indépendance en août 2008. Les autorités géorgiennes ont dit ne pas être informées de la décision des responsables abkhazes, tout en insistant sur le fait qu'une telle initiative avait très certainement été prise avec l'aval de Moscou.

Éthiopie
Des rebelles de l'Ogaden acceptent de déposer les armes

Une faction du Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un des groupes rebelles les plus actifs en Éthiopie, a accepté de déposer les armes, a affirmé hier le ministre éthiopien de la Communication, Bereket Simon. « Aucune poursuite légale ne sera engagée (...) », a assuré le ministre. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'ONLF a catégoriquement démenti cette information.
Le groupe rebelle se dit prêt depuis longtemps à négocier avec Addis-Abeba mais sous l'égide d'un pays tiers, ce que les autorités avaient refusé jusqu'à présent. Fin mai, le Premier ministre Meles Zenawi avait annoncé que des négociations étaient en cours avec le groupe rebelle, sans donner de détails. L'ONLF avait également démenti ces déclarations.
Sri LankaColombo défie l'ONULe Sri Lanka va bloquer l'entrée dans le pays des trois membres d'un groupe d'experts de l'ONU chargé d'étudier les allégations de violations des droits de l'homme lors des derniers mois de la guerre civile. « Nous ne leur accorderons pas de visas », a déclaré hier le ministre des Affaires...

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