Marc Levy.
En tête de gondoles et des ventes, ils accompagneront les vacanciers à la plage cet été: Marc Levy - qui sort un nouveau livre -, Guillaume Musso, Katherine Pancol et Anna Gavalda sont abonnés aux best-sellers et, pour eux, populaire n'est pas un gros mot, écrit Myriam Chaplain-Riou, de l'AFP.
Les Français n'achètent en moyenne que cinq livres par an et leurs choix se portent en priorité sur les écrivains à succès, explique le sociologue Olivier Donnat pour expliquer ce phénomène. «Et il y a de plus en plus de très faibles lecteurs, qui lisent un à quatre livres dans l'année.»
«Quand on analyse les best-sellers au cas par cas, on réalise qu'ils ont tous su révéler au bon moment les sensibilités latentes d'une société», remarque de son côté l'historien Pierre Nora.
Depuis Et si c'était vrai en 2000, Marc Levy, qui a délaissé l'architecture pour l'écriture, enchaîne un succès par an. «Avec dix millions d'exemplaires vendus depuis dix ans, il est l'auteur français contemporain le plus lu, traduit en 41 langues», se réjouit son éditeur, Robert Laffont.
Les voleurs d'ombre, tiré à 450000 exemplaires, sera même sa troisième publication en un an, après une histoire en deux tomes.
Auteur de best-sellers assumé, mais qui se dit «énormément surpris» par l'ampleur de son succès populaire, Marc Levy assurait récemment: «Pour moi, l'amour compte plus que le Goncourt.»
L'amour, l'amitié, la famille, l'enfance restent ses thématiques récurrentes. Dans ce 11e roman, il renoue aussi avec la composante fantastique de son premier livre. «Les voleurs d'ombre, c'est un roman sur la nostalgie de l'enfance et sur les rêves qu'on garde au fond de soi», raconte-t-il.
Son lectorat? Féminin, de 15 à 50 ans et plus. Ses romans sont même étudiés à l'école.
Féru d'Amérique, où se déroulent la plupart de ses intrigues, Guillaume Musso, né en 1974, économiste de formation, a démarré en trombe en 2004 avec son roman Et après..., vendu à plus d'un million d'exemplaires. Son dernier livre La fille de papier (XO) a été tiré à 475000 exemplaires.
« Tous formats confondus, Guillaume Musso a vendu 7 millions de romans en 6 ans, traduits en 35 langues. C'est un "page turner" dont les intrigues tiennent le lecteur en haleine », souligne à l'AFP son éditeur.
Une recette? «On ne peut pas dire ça», assure XO. Mais dans tous ses romans se retrouvent un suspense, une pincée de surnaturel et un élément sentimental. «Il y a toujours une lecture à deux niveaux, avec une réflexion sur des thèmes qui lui sont chers, comme la résilience ou la rédemption, ajoute son éditeur. Et son imaginaire travaille à la façon séquencée d'un scénario».
«J'ai lu des articles sur la prétendue "mécanique Musso". C'est atterrant, il vaudrait mieux écouter ceux qui lisent et aiment mes romans», remarque l'auteur. «C'est un honneur pour moi de vendre des livres», ajoute-t-il.
Côté femmes, Katherine Pancol cartonne depuis 2006, après une petite traversée du désert. Le premier opus de sa trilogie, Les yeux jaunes des crocodiles (Albin Michel), a été vendu à plus d'un million d'exemplaires en poche. Le dernier, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, a été tiré à 480000 exemplaires.
Anna Gavalda, ancienne prof de lettres, a choisi de rester au Dilettante qui a vu naître son succès foudroyant en 1999 avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. Elle «refuse les à valoir pour rester libre», affirme son éditeur. Son dernier livre, L'échappée belle, a été tiré à 600000 exemplaires.
Les Français n'achètent en moyenne que cinq livres par an et leurs choix se portent en priorité sur les écrivains à succès, explique le sociologue Olivier Donnat pour expliquer ce phénomène. «Et il y a de plus en plus de très faibles lecteurs, qui lisent un à quatre livres dans l'année.»
«Quand on analyse les best-sellers au cas par cas, on réalise qu'ils ont tous su révéler au bon moment les sensibilités latentes d'une société», remarque de son côté l'historien Pierre Nora.
Depuis Et si c'était vrai en 2000, Marc Levy, qui a délaissé l'architecture pour l'écriture, enchaîne un succès par an. «Avec dix millions d'exemplaires vendus depuis dix ans, il est l'auteur français contemporain le plus lu, traduit en 41 langues», se réjouit son éditeur, Robert Laffont.
Les voleurs d'ombre, tiré à 450000 exemplaires, sera même sa troisième publication en un an, après une histoire en deux tomes.
Auteur de best-sellers assumé, mais qui se dit «énormément surpris» par l'ampleur de son succès populaire, Marc Levy assurait récemment: «Pour moi, l'amour compte plus que le Goncourt.»
L'amour, l'amitié, la famille, l'enfance restent ses thématiques récurrentes. Dans ce 11e roman, il renoue aussi avec la composante fantastique de son premier livre. «Les voleurs d'ombre, c'est un roman sur la nostalgie de l'enfance et sur les rêves qu'on garde au fond de soi», raconte-t-il.
Son lectorat? Féminin, de 15 à 50 ans et plus. Ses romans sont même étudiés à l'école.
Féru d'Amérique, où se déroulent la plupart de ses intrigues, Guillaume Musso, né en 1974, économiste de formation, a démarré en trombe en 2004 avec son roman Et après..., vendu à plus d'un million d'exemplaires. Son dernier livre La fille de papier (XO) a été tiré à 475000 exemplaires.
« Tous formats confondus, Guillaume Musso a vendu 7 millions de romans en 6 ans, traduits en 35 langues. C'est un "page turner" dont les intrigues tiennent le lecteur en haleine », souligne à l'AFP son éditeur.
Une recette? «On ne peut pas dire ça», assure XO. Mais dans tous ses romans se retrouvent un suspense, une pincée de surnaturel et un élément sentimental. «Il y a toujours une lecture à deux niveaux, avec une réflexion sur des thèmes qui lui sont chers, comme la résilience ou la rédemption, ajoute son éditeur. Et son imaginaire travaille à la façon séquencée d'un scénario».
«J'ai lu des articles sur la prétendue "mécanique Musso". C'est atterrant, il vaudrait mieux écouter ceux qui lisent et aiment mes romans», remarque l'auteur. «C'est un honneur pour moi de vendre des livres», ajoute-t-il.
Côté femmes, Katherine Pancol cartonne depuis 2006, après une petite traversée du désert. Le premier opus de sa trilogie, Les yeux jaunes des crocodiles (Albin Michel), a été vendu à plus d'un million d'exemplaires en poche. Le dernier, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, a été tiré à 480000 exemplaires.
Anna Gavalda, ancienne prof de lettres, a choisi de rester au Dilettante qui a vu naître son succès foudroyant en 1999 avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. Elle «refuse les à valoir pour rester libre», affirme son éditeur. Son dernier livre, L'échappée belle, a été tiré à 600000 exemplaires.
En tête de gondoles et des ventes, ils accompagneront les vacanciers à la plage cet été: Marc Levy - qui sort un nouveau livre -, Guillaume Musso, Katherine Pancol et Anna Gavalda sont abonnés aux best-sellers et, pour eux, populaire n'est pas un gros mot, écrit Myriam Chaplain-Riou, de l'AFP.Les Français n'achètent en moyenne que cinq livres...
