Laure d’Hauteville et Pascal Odille au Pavillon royal du BIEL où se tiendra la foire. (Michel Sayegh)
«C'est une initiative unique en son genre», affirment avec enthousiasme Laure d'Hauteville et son partenaire Pascal Odille, de passage à Beyrouth pour mettre au point les dernières touches à leur projet de Salon Menasart.
Me-na-sart? Il s'agit tout simplement de l'addition des abréviations de Middle-East, North Africa et South Est-Asia pour une foire, dont l'objectif est de présenter et de valoriser les artistes venant des pays de ces trois zones.
«Ce sera le premier Salon au monde spécialisé dans ces régions», indique Laure d'Hauteville qui en est la directrice et y apporte sa longue expérience dans l'art contemporain arabe et libanais en particulier. La jeune femme est, en effet, une figure bien connue de la scène artistique libanaise où, depuis 1991, date à laquelle elle s'installe au Liban jusqu'à 2005, elle n'a cessé de soutenir les artistes libanais. Outre l'organisation de grandes expositions, elle a créé les foires Art Sud d'art contemporain à Beyrouth et à Paris.
Partie dans la Ville lumière suite aux événements de 2005, elle y a continué à promouvoir les talents libanais en leur consacrant des expositions, principalement dans la capitale française.
En 2006, sollicitée par l'équipe d'Art Paris pour exporter ce Salon à Abou Dhabi, elle lance le Salon Art Paris-Abou Dhabi. Deux éditions dans cet émirat, en 2007 et 2008, étofferont son expérience du marché de l'art arabe. Constatant que «le Liban est aujourd'hui stable», Laure d'Hauteville estime qu'il serait peut-être temps de lui redonner sa place centrale au sein des grands lieux internationaux de l'art contemporain.
Et, sachant que «les gros collectionneurs s'intéressent de plus en plus aux nouveaux talents de cette vaste zone allant du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord au Sud-Est asiatique, elle s'est dit que Beyrouth, «plate-forme d'échanges par excellence», serait une formidable destination pour ce tourisme culturel.
C'est pourquoi, la directrice de la foire Menasart lance, les 13 et 14 juillet, au Pavillon royal du BIEL, une édition zéro, «donc exceptionnelle», qui consiste à faire découvrir à des collectionneurs qui viennent du monde entier un échantillon de l'art de ces régions.
«L'apparition de Christie's Dubaï a certes donné une visibilité aux artistes de la région. Sauf que beaucoup d'entre eux ne passent pas aux enchères. D'où l'importance de
Menasart», assure Pascal Odille, expert en art contemporain et directeur artistique de cette manifestation. «Laquelle permettra essentiellement d'augmenter la visibilité des artistes de la région. Autant celle des jeunes plasticiens que celle de certains artistes importants qui, parfois, ne sont pas assez médiatisés à l'étranger», ajoute-t-il.
Formé de professionnels internationaux du monde de l'art, le comité de sélection de Menasart a choisi, sur une centaine de galeries ayant postulé, trente galeries d'art contemporain qui présenteront chacune l'œuvre d'un artiste. Un espace culturel sera également dédié aux conférences que donneront des spécialistes internationaux, critiques, commissaires, directeurs artistiques de Salons. À l'instar de Jean-Marc Decrop, expert en art contemporain chinois et asiatique, ou du galeriste Saleh Barakat. Parallèlement à la foire du BIEL, les galeries beyrouthines feront des vernissages portes ouvertes. Des événements festifs sont également au programme. C'est d'ailleurs au cours de l'un d'eux que seront annoncées les dates précises de la première édition du Salon Menasart 2011. À suivre donc.
Me-na-sart? Il s'agit tout simplement de l'addition des abréviations de Middle-East, North Africa et South Est-Asia pour une foire, dont l'objectif est de présenter et de valoriser les artistes venant des pays de ces trois zones.
«Ce sera le premier Salon au monde spécialisé dans ces régions», indique Laure d'Hauteville qui en est la directrice et y apporte sa longue expérience dans l'art contemporain arabe et libanais en particulier. La jeune femme est, en effet, une figure bien connue de la scène artistique libanaise où, depuis 1991, date à laquelle elle s'installe au Liban jusqu'à 2005, elle n'a cessé de soutenir les artistes libanais. Outre l'organisation de grandes expositions, elle a créé les foires Art Sud d'art contemporain à Beyrouth et à Paris.
Partie dans la Ville lumière suite aux événements de 2005, elle y a continué à promouvoir les talents libanais en leur consacrant des expositions, principalement dans la capitale française.
En 2006, sollicitée par l'équipe d'Art Paris pour exporter ce Salon à Abou Dhabi, elle lance le Salon Art Paris-Abou Dhabi. Deux éditions dans cet émirat, en 2007 et 2008, étofferont son expérience du marché de l'art arabe. Constatant que «le Liban est aujourd'hui stable», Laure d'Hauteville estime qu'il serait peut-être temps de lui redonner sa place centrale au sein des grands lieux internationaux de l'art contemporain.
Et, sachant que «les gros collectionneurs s'intéressent de plus en plus aux nouveaux talents de cette vaste zone allant du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord au Sud-Est asiatique, elle s'est dit que Beyrouth, «plate-forme d'échanges par excellence», serait une formidable destination pour ce tourisme culturel.
C'est pourquoi, la directrice de la foire Menasart lance, les 13 et 14 juillet, au Pavillon royal du BIEL, une édition zéro, «donc exceptionnelle», qui consiste à faire découvrir à des collectionneurs qui viennent du monde entier un échantillon de l'art de ces régions.
«L'apparition de Christie's Dubaï a certes donné une visibilité aux artistes de la région. Sauf que beaucoup d'entre eux ne passent pas aux enchères. D'où l'importance de
Menasart», assure Pascal Odille, expert en art contemporain et directeur artistique de cette manifestation. «Laquelle permettra essentiellement d'augmenter la visibilité des artistes de la région. Autant celle des jeunes plasticiens que celle de certains artistes importants qui, parfois, ne sont pas assez médiatisés à l'étranger», ajoute-t-il.
Formé de professionnels internationaux du monde de l'art, le comité de sélection de Menasart a choisi, sur une centaine de galeries ayant postulé, trente galeries d'art contemporain qui présenteront chacune l'œuvre d'un artiste. Un espace culturel sera également dédié aux conférences que donneront des spécialistes internationaux, critiques, commissaires, directeurs artistiques de Salons. À l'instar de Jean-Marc Decrop, expert en art contemporain chinois et asiatique, ou du galeriste Saleh Barakat. Parallèlement à la foire du BIEL, les galeries beyrouthines feront des vernissages portes ouvertes. Des événements festifs sont également au programme. C'est d'ailleurs au cours de l'un d'eux que seront annoncées les dates précises de la première édition du Salon Menasart 2011. À suivre donc.
«C'est une initiative unique en son genre», affirment avec enthousiasme Laure d'Hauteville et son partenaire Pascal Odille, de passage à Beyrouth pour mettre au point les dernières touches à leur projet de Salon Menasart. Me-na-sart? Il s'agit tout simplement de l'addition des abréviations de Middle-East, North Africa et South Est-Asia pour une foire, dont...
