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Économie

La Grèce attend avec optimisme une mission d’experts de l’UE et du FMI

La Grèce attend aujourd'hui avec optimisme une mission d'experts de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) chargée de contrôler ses comptes et l'évolution de son plan draconien, imposé par l'UE et le FMI, pour sortir le pays de la crise.
Les dirigeants grecs peuvent se prévaloir de résultats budgétaires encourageants portant sur les cinq premiers mois de l'année, tandis que le Premier ministre grec, George Papandreou, a affirmé vendredi à Vienne son « optimisme ».
Selon la comptabilité générale de l'État, le déficit du gouvernement général s'est élevé pour la période janvier-mai à 8,973 milliards d'euros contre 14,655 milliards pour la même période de 2009, soit une baisse de 38,8 %, alors que la prévision pour l'année est de 35,1 %.
Le ministre des Finances, George Papaconstantinou, s'est félicité du résultat, affirmant que le plan de redressement économique était sur « la bonne voie » et « en avance sur le calendrier ».
Le gouvernement socialiste, au pouvoir depuis octobre, s'est engagé, dans son plan d'économies de 30 milliards, à ramener son déficit public de près de 14 % du PIB en 2009 à moins de 3 % en 2014.
Athènes a reçu en échange une aide financière de l'UE et du FMI de 110 milliards d'euros sur trois ans, assortie d'un sévère contrôle des comptes nationaux. La Grèce, qui doit ramener son déficit en 2010 à 8,1 % du PIB, a déjà reçu pour cette année 20 milliards et doit recevoir deux autres montants de 9 milliards chacun, en septembre et décembre.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, s'est aussi réjoui de l'évolution de la situation en Grèce, dont « la mise en œuvre du programme de consolidation budgétaire est très encourageante », a-t-il déclaré vendredi à Vienne en marge d'une conférence de l'Institut international de la finance (IIF).
M. Papandréou s'est félicité devant la même Assemblée de la bonne évolution des comptes grecs, affirmant : « Aujourd'hui, je peux voir pour la première fois l'avenir avec optimisme. » « Nous tenons les objectifs que nous nous sommes fixés et cela avant même que les mesures que nous avons prises soient entièrement appliquées », a-t-il souligné.
Il a estimé samedi dans une interview au quotidien autrichien Der Standard que la lutte contre la corruption allait permettre de faire d'importantes économies, de l'ordre de 20 milliards d'euros, 8 % du PIB, et réduire le déficit public.
Les autorités grecques ont lancé une lutte tous azimuts contre la corruption et la fraude fiscale, s'attaquant notamment aux grands médecins, aux gens du spectacle, et lancé une opération d'envergure dans les services du fisc, écartant notamment vingt directeurs considérés comme « inefficaces ». Le parti socialiste au pouvoir (Pasok) a aussi suspendu l'un de ses ex-cadres des plus influents, Akis Tsohatzopoulos, plusieurs fois ministre, accusé d'avoir accumulé une douteuse fortune immobilière.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé un vaste plan de privatisation concernant les transports ferroviaires, les postes, les eaux, les ports, les casinos, devant rapporter « environ un milliard d'euros par an d'ici à 2013 ».
Mais il reste encore à l'équipe au pouvoir de régler le dossier brûlant des retraites réclamé par l'UE et le FMI.
La Grèce attend aujourd'hui avec optimisme une mission d'experts de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) chargée de contrôler ses comptes et l'évolution de son plan draconien, imposé par l'UE et le FMI, pour sortir le pays de la crise.Les dirigeants grecs peuvent se prévaloir de résultats...

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