Voici des extraits du discours prononcé par le président de la Fondation Boghossian, M. Jean Boghossian, lors de l'inauguration de la villa rénovée : « Louis Empain, dont nous occupons la maison des rêves de sa jeunesse, compte certainement parmi les principaux mécènes belges qui ont consacré leur vie à défendre leurs idées et à les mettre en pratique. La générosité dont il a fait preuve en donnant sa villa bruxelloise à l'État belge en 1937, ainsi qu'à travers sa fondation consacrée à l'art et à l'éducation, reste un exemple du genre. Nous espérons que nos projets prolongeront à leur manière les souhaits du baron Empain. »
« J'ai eu la chance de vivre dans ce magnifique pays qu'est le Liban et j'y ai passé mes plus belles années de jeunesse, béni d'une grande douceur de vivre, a poursuivi M. Boghossian. Au Liban, j'ai également mesuré les dommages d'une guerre civile, la pire de toutes lorsque votre voisin se transforme en ennemi. J'ai constaté la brutalité avec laquelle une coexistence paisible peut se transformer en haine meurtrière, et les blessures qu'elle engendre. Avant cela, lors du génocide qu'ils subirent en 1915, mes ancêtres arméniens avaient également vécu un cauchemar. Dans ma famille, nos parents nous ont aussi appris que si la vie nous accordait la chance du succès, nous devions avoir une démarche humble et généreuse pour partager le fruit de cette réussite avec d'autres moins chanceux. Dans un esprit de don et de réceptivité aux autres, tout devient source d'épanouissement. »
Et d'ajouter : « Nous tentons d'appliquer ces principes le mieux possible, notamment à travers notre fondation, constituée par mon père Robert, mon frère Albert et moi-même, qui s'est engagée dès 1992 dans des actions humanitaires en Arménie, en Syrie et au Liban (...) Après une visite à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, avec laquelle nous avions réalisé une école technique à Beyrouth, nous avons pensé que l'action de notre Fondation devait dépasser le seul niveau humanitaire et se consacrer davantage à la défense de valeurs humanistes à travers le rayonnement, le rapprochement et une meilleure compréhension réciproque des cultures d'Orient et d'Occident. Avec l'acquisition de la villa Empain, nous pouvions concrétiser ce rêve, en la transformant en un centre dynamique de création artistique et de dialogue entre l'Orient et l'Occident. Si cette volonté s'inscrit dans notre histoire familiale, elle correspond aussi à un réel besoin actuel. En effet, notre parcours nous a donné la conviction que si nous ne parvenons pas à transformer le monde, à nous mobiliser pour qu'il soit capable de plus d'harmonie à travers ses diversités, si nous n'inventons pas de nouvelles pratiques et des valeurs créatives de tolérance et de partage, l'humanité sera confrontée à encore plus de cruels dangers. »
« J'ai eu la chance de vivre dans ce magnifique pays qu'est le Liban et j'y ai passé mes plus belles années de jeunesse, béni d'une grande douceur de vivre, a poursuivi M. Boghossian. Au Liban, j'ai également mesuré les dommages d'une guerre civile, la pire de toutes lorsque votre voisin se transforme en ennemi. J'ai constaté la brutalité avec laquelle une coexistence paisible peut se transformer en haine meurtrière, et les blessures qu'elle engendre. Avant cela, lors du génocide qu'ils subirent en 1915, mes ancêtres arméniens avaient également vécu un cauchemar. Dans ma famille, nos parents nous ont aussi appris que si la vie nous accordait la chance du succès, nous devions avoir une démarche humble et généreuse pour partager le fruit de cette réussite avec d'autres moins chanceux. Dans un esprit de don et de réceptivité aux autres, tout devient source d'épanouissement. »
Et d'ajouter : « Nous tentons d'appliquer ces principes le mieux possible, notamment à travers notre fondation, constituée par mon père Robert, mon frère Albert et moi-même, qui s'est engagée dès 1992 dans des actions humanitaires en Arménie, en Syrie et au Liban (...) Après une visite à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, avec laquelle nous avions réalisé une école technique à Beyrouth, nous avons pensé que l'action de notre Fondation devait dépasser le seul niveau humanitaire et se consacrer davantage à la défense de valeurs humanistes à travers le rayonnement, le rapprochement et une meilleure compréhension réciproque des cultures d'Orient et d'Occident. Avec l'acquisition de la villa Empain, nous pouvions concrétiser ce rêve, en la transformant en un centre dynamique de création artistique et de dialogue entre l'Orient et l'Occident. Si cette volonté s'inscrit dans notre histoire familiale, elle correspond aussi à un réel besoin actuel. En effet, notre parcours nous a donné la conviction que si nous ne parvenons pas à transformer le monde, à nous mobiliser pour qu'il soit capable de plus d'harmonie à travers ses diversités, si nous n'inventons pas de nouvelles pratiques et des valeurs créatives de tolérance et de partage, l'humanité sera confrontée à encore plus de cruels dangers. »
Voici des extraits du discours prononcé par le président de la Fondation Boghossian, M. Jean Boghossian, lors de l'inauguration de la villa rénovée : « Louis Empain, dont nous occupons la maison des rêves de sa jeunesse, compte certainement parmi les principaux mécènes belges qui ont consacré leur vie à...
