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Sport - Auto - Formule 1 «

Ferrari dans le rouge

C'était le pire Grand Prix de la saison » pour l'écurie de Maranello, à en croire Fernando Alonso. La semaine dernière, sur le circuit d'Istanbul, les Ferrari ont excellé dans ce qui semble devenir une habitude depuis quelque temps : la figuration.
Éliminé dès la deuxième phase des qualifications, Alonso a dû batailler tout au long de la course, et ce pour les points de la huitième place.
Les déclarations d'après-course font froid dans le dos : « Il fallait limiter les dégâts », affirme le double champion du monde. « Ce fut une course ennuyeuse et difficile », confie son coéquipier Felipe Massa.
La quête des petits points n'est décidemment pas du gabarit de Ferrari. Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia, est furieux : « C'est une honte d'avoir été incapable de célébrer notre 800e Grand Prix d'une manière digne. » Amertume, colère, quelque chose ne tourne pas rond à Maranello.

Il faut réagir
Lassé par les performances de sa monoplace, Fernando Alonso s'est exprimé sur le site officiel de Ferrari. Selon lui, il est temps de s'alarmer : « Depuis Bahreïn, nous ne faisons que défendre et nous n'attaquons pas. L'écart qui nous sépare de Red Bull et de McLaren commence à devenir grand. Même des écuries qui, jusqu'à présent, étaient derrière nous nous mettent en difficulté désormais », déclare le natif d'Oviedo. Le manque d'évolutions techniques est le principal responsable de ce constat d'échec, selon lui : « La F10 n'a pas évolué depuis le GP de Chine, poursuit-il. À part l'aileron soufflé (le F-duct, NDLR) qui n'apporte pas d'effets notables et qui a monopolisé les efforts des ingénieurs, rien de nouveau. Quand je courais contre Ferrari, j'admirais sa capacité de réaction car elle concevait probablement les meilleurs développements durant la saison. Les personnes sont restées les mêmes, il n'y a donc aucune raison pour que cela ne se reproduise pas cette année. »
Felipe Massa, lui aussi, y va de sa petite déclaration : « On a une bonne voiture et on l'a montré lors des premières courses. Mais nous la développons moins par rapport à nos adversaires », explique le vice-champion du monde 2008. Effectivement, qui aurait pu prédire en début de saison que l'écurie italienne traverserait un tel passage à vide au terme d'un premier Grand Prix et d'un premier doublé ? Avec un duo de pilotes aussi expérimenté que caractériel, la saison des Rouges s'annonçait explosive. Il n'en est rien.

La Scuderia prête à se battre au Canada ?
Alors que la huitième manche du championnat se disputera dans quelques jours sur le mythique circuit Gilles Villeneuve, Alonso et Massa sont bien décidés cette fois-ci à se battre avec les meilleurs. Ils en sont convaincus, le tracé canadien convient mieux à leur monoplace : « Le circuit devrait s'adapter davantage aux caractéristiques de la F10 puisqu'il est comparable à ceux où la voiture a été la plus compétitive jusqu'à présent, confie Massa. De plus, nos voitures disposeront d'un package aérodynamique spécial, adapté pour de moyennes et faibles forces d'appui. » D'autres facteurs pourraient servir Ferrari et venir pimenter la course ce week-end, comme l'apparition fréquente de la voiture de sécurité et la forte probabilité de pluie dimanche à Montréal. Pourtant, à Maranello, tous les esprits sont déjà tournés vers le Grand Prix d'Europe à Valence où des évolutions sont attendues. Une version B de la F10 y fera son apparition, munie d'un nouveau système d'échappement et d'un nouveau diffuseur. Un vrai bond en avant ? Alonso n'y croit pas : « Les chances de faire un pas suffisant pour rejoindre Red Bull sont minces, a-t-il avoué. Toutes les équipes auront, elles aussi, progressé d'ici là. Nous sommes à près de 8 dixièmes de Red Bull et 7 de McLaren. L'évolution de Valence ne sera pas suffisante pour tout combler. » Pourtant, le pilote espagnol ne part pas défaitiste : « Je crois en notre équipe et je crois par dessus tout à la volonté de gagner que chacun d'entre nous partage. » Des pilotes déterminés à apporter des résultats plus glorieux et un brin de chance sont à présent les seules clés possibles du retour en forme de la Scuderia... En attendant Valence.
Éliminé dès la deuxième phase des qualifications, Alonso a dû batailler tout au long de la course, et ce pour les points de la huitième place. Les déclarations d'après-course font froid dans le dos : « Il fallait limiter les dégâts », affirme le double champion du monde. « Ce fut...

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