M. Barroso représentera l'Union européenne au G20 de Toronto les 26 et 27 juin, aux côtés du président de l'UE, Herman Van Rompuy. Début avril, la Commission a publié une étude selon laquelle une telle taxe sur les banques dans l'UE pourrait « générer des revenus substantiels » allant jusqu'à plus de 50 milliards d'euros, et améliorerait la stabilité du système en limitant « les comportements indésirables de la part des institutions financières ». L'idée fait déjà son chemin parmi les dirigeants européens. Le gouvernement de coalition britannique formé par les conservateurs et les libéraux-démocrates a ainsi annoncé cette semaine son intention de mettre en place une taxe sur les banques. La mesure a déjà été adoptée fin mars par l'Allemagne, où le nouvel impôt doit alimenter à hauteur de plus d'un milliard d'euros par an un fonds de secours au secteur bancaire. M. Barroso s'est dit prêt hier à accélérer le rythme pour les mesures visant à réformer les marchés financiers en Europe, de manière à parvenir à une adoption de tous les projets envisagés à ce jour « d'ici à fin 2012 ». « Et nous devrions pousser nos partenaires (du G20) à faire la même chose », a-t-il dit dans son courrier. Le président de l'exécutif européen se dit aussi favorable à des « progrès substantiels » en vue d'un accord « ambitieux » sur la réforme du FMI « d'ici à novembre », visant à donner plus de voix au chapitre aux pays émergents. Les dirigeants des pays de l'UE doivent se retrouver en sommet le 17 juin à Bruxelles, dix jours avant Toronto, pour finaliser leur position en vue du G20.
Économie - UE
G20 : l’UE accroît la pression en faveur d’une taxe financière
OLJ / le 14 mai 2010 à 23h37
M. Barroso représentera l'Union européenne au G20 de Toronto les 26 et 27 juin, aux côtés du président de l'UE, Herman Van Rompuy. Début avril, la Commission a publié une étude selon laquelle une telle taxe sur les banques dans l'UE pourrait « générer des revenus substantiels » allant jusqu'à plus de 50 milliards d'euros, et améliorerait la stabilité du système en limitant « les comportements indésirables de la part des institutions financières ». L'idée fait déjà son chemin parmi les dirigeants européens. Le gouvernement de coalition britannique formé par les conservateurs et les libéraux-démocrates a ainsi annoncé cette semaine son intention de mettre en place une taxe sur les banques. La mesure a déjà été adoptée fin mars par l'Allemagne, où le nouvel impôt doit alimenter à hauteur de plus d'un milliard d'euros par an un fonds de secours au secteur bancaire. M. Barroso s'est dit prêt hier à accélérer le rythme pour les mesures visant à réformer les marchés financiers en Europe, de manière à parvenir à une adoption de tous les projets envisagés à ce jour « d'ici à fin 2012 ». « Et nous devrions pousser nos partenaires (du G20) à faire la même chose », a-t-il dit dans son courrier. Le président de l'exécutif européen se dit aussi favorable à des « progrès substantiels » en vue d'un accord « ambitieux » sur la réforme du FMI « d'ici à novembre », visant à donner plus de voix au chapitre aux pays émergents. Les dirigeants des pays de l'UE doivent se retrouver en sommet le 17 juin à Bruxelles, dix jours avant Toronto, pour finaliser leur position en vue du G20.
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