Lisandro : L’OL doit « changer d’attitude »

Lisandro, déterminant sur le terrain tout au long du parcours de Lyon en Ligue des champions, très discret dans les médias, a dit en fin de semaine devant micros et caméras ce qui doit changer en vue de la demi-finale retour ce soir à Gerland face au Bayern Munich.
Avant le match référence face au Real en 8e de finale retour, « Licha » avait fait afficher un message dans le vestiaire lyonnais pour fixer les objectifs. En fin de semaine, cette fois, il a délivré son message devant la presse.
« Nous sommes tous tournés vers le match de mardi et nous n'avons pas tellement le temps d'effacer les erreurs commises à l'aller et qui sont à corriger », a ainsi lancé Lisandro, très critique sur l'attitude adoptée par la formation lyonnaise mercredi à l'Allianz Arena (défaite 1 à 0).
« C'est clair. L'équipe doit changer d'attitude et de mentalité pour le prochain match mardi, a-t-il martelé. Nous n'avons pas assez joué au ballon. Nous avons été trop attentistes dans notre camp. À onze contre onze, nous avons eu des possibilités d'attaquer plus, mais nous n'avons pas fait assez mal à l'adversaire, et bien sûr aussi à onze contre dix » après l'exclusion de Franck Ribéry.
« Nous avons vu une équipe qui a joué trop défensivement. Il faut corriger la tactique et afficher un esprit plus positif et chercher la victoire », a encore avancé l'avant-centre argentin, l'un des seuls de l'équipe, avec Cris, à pouvoir se permettre ce type de remarque.
Ainsi, le défenseur brésilien n'avait-il pas hésité, dès la fin du match aller, à dire que l'OL devait « montrer plus » à Gerland.
« S'il l'a dit, c'est pour motiver tout le monde. Nous sommes à un moment unique et nous devons être à 100 % tant au niveau du mental que de l'attitude pour décrocher la qualification », a confirmé Lisandro qui a souvent couru dans le vide, à l'Allianz Arena, à la recherche du ballon et de soutien.
« Quand le ballon n'arrive pas, l'attaquant est un peu frustré, c'est vrai, et encore plus lorsque le résultat n'est pas positif. J'aime bien participer à la construction du jeu, mais il faut s'adapter à toutes les situations » a-t-il reconnu.
Lisandro a rappelé que la première période face au Real Madrid en 8e de finale retour avait été semblable au match contre le Bayern, mais « après la mi-temps, l'équipe avait été plus compacte et solidaire ». « Elle cherchait vraiment à décrocher un résultat », s'est-il souvenu.
« Nous l'avons montré à Madrid. Ce n'est pas quelque chose d'impossible et nous sommes capables de le faire contre le Bayern », a affirmé le Sud-Américain.
« Nous sommes en demi-finale de Ligue des champions. C'est un moment historique pour l'Olympique lyonnais et pour de nombreux joueurs. C'est difficile de trouver mieux », a-t-il encore souligné, espérant être vraiment à 100 % mardi soir.
« Le coup reçu de la part de Franck Ribéry (qui a valu une exclusion au Bavarois) a été douloureux, mais ne m'a pas affecté longtemps, a-t-il confié. Cela a disparu. En revanche, celui d'Henrique, face à Bordeaux, la semaine dernière, a provoqué une inflammation à la cheville qui est toujours gonflée. J'espère quand même que cela va s'améliorer pour être en pleine forme mardi. »