Le président a été forcé dès son arrivée au pouvoir début 2009 de colmater les brèches d'un système ravagé par la crise du crédit, en continuant à appliquer le plan de sauvetage de Wall Street par l'argent public, décidé sous l'administration de son prédécesseur George W. Bush. Mais il avait aussi dit sa volonté d'empêcher à l'avenir le secteur financier de mettre en danger l'économie tout entière, et a encore souhaité vendredi dernier une loi musclée, menaçant d'opposer son veto à tout texte qui ne serait pas suffisamment contraignant. Une telle réforme a déjà été votée à la Chambre des représentants l'année dernière et une autre préparée par le sénateur démocrate Christopher Dodd, en commission au Sénat. Mais cette dernière doit encore franchir l'étape d'une adoption en séance plénière. Or, les républicains possèdent depuis janvier une minorité de blocage à la Chambre haute et ne semblent pas prêts à rompre avec leur opposition quasiment systématique aux initiatives démocrates à six mois d'élections législatives dont ils escomptent des gains en sièges.
Économie
Obama à New York jeudi pour plaider en faveur de la réforme financière
OLJ / le 20 avril 2010 à 23h55
Le président a été forcé dès son arrivée au pouvoir début 2009 de colmater les brèches d'un système ravagé par la crise du crédit, en continuant à appliquer le plan de sauvetage de Wall Street par l'argent public, décidé sous l'administration de son prédécesseur George W. Bush. Mais il avait aussi dit sa volonté d'empêcher à l'avenir le secteur financier de mettre en danger l'économie tout entière, et a encore souhaité vendredi dernier une loi musclée, menaçant d'opposer son veto à tout texte qui ne serait pas suffisamment contraignant. Une telle réforme a déjà été votée à la Chambre des représentants l'année dernière et une autre préparée par le sénateur démocrate Christopher Dodd, en commission au Sénat. Mais cette dernière doit encore franchir l'étape d'une adoption en séance plénière. Or, les républicains possèdent depuis janvier une minorité de blocage à la Chambre haute et ne semblent pas prêts à rompre avec leur opposition quasiment systématique aux initiatives démocrates à six mois d'élections législatives dont ils escomptent des gains en sièges.
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