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Sport - Mondial 2010

Ferdinand-Terry : nuages sur la charnière

Depuis la bombe qu’a suscitée le scandale de son histoire extraconjugale avec la compagne du défenseur Bridge, l’ex-capitaine de l’Angleterre n’est plus cet infranchissable rempart. Adrian Dennis/AFP

L'un est continuellement blessé, l'autre aligne les performances inquiétantes : la forme de Rio Ferdinand et John Terry, les défenseurs centraux de l'Angleterre, a de quoi inquiéter leur sélectionneur à moins de deux mois de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Samedi avec Chelsea, sur le terrain de Tottenham, Terry a vécu un calvaire. Après avoir provoqué le penalty pour le premier but des Spurs, il a été exclu pour deux fautes successives, payant un placement et des prises de décision déficientes.
« Il a perdu le contrôle » durant cette rencontre, reconnaît son entraîneur Carlo Ancelotti qui plaide l'accident : « Peut-être qu'il a parfois eu quelques problèmes, peut-être que contre les Spurs, il n'a pas très bien joué. Mais sa saison est fantastique. »
Sauf que ce jour sans n'est pas le premier. « Depuis six semaines, Terry est très loin du niveau requis pour que l'Angleterre réussisse sa Coupe du monde », prévient l'ancien international irlandais Tony Cascarino qui évoque le « déclin » du défenseur international, 29 ans.
La performance catastrophique de Terry a des précédents. En février, à Everton, sa responsabilité a été engagée sur les deux buts de Louis Saha (2-1). Peu après, il avait livré une performance désastreuse lors de la défaite à domicile contre Manchester City (2-4). En Ligue des champions, l'attaquant de l'Inter Milan Diego Milito s'était joué de lui avec une déconcertante facilité (2-1), préfigurant la sortie des Blues en 8es.

Upson, seule alternative
Si les Blues devaient terminer la saison sans titre, ils le devraient en grande partie au rendement de leur capitaine.
Les performances du défenseur sont en chute libre depuis février, quand il avait été au centre d'une tempête médiatique après la révélation d'une liaison extraconjugale avec l'ex-compagne de son équipier en sélection Wayne Bridge, qui s'était conclue par le retrait de son brassard de capitaine en sélection.
Avant cet épisode, quand Terry jouait, Chelsea encaissait une moyenne de 0,75 but par match. Depuis, les Blues en prennent plus d'un par rencontre.
Pour ne rien arranger, l'autre pilier de l'axe central anglais, Rio Ferdinand, handicapé par des douleurs récurrentes au dos, ne joue que par épisode. Il était encore forfait samedi contre Manchester City.
Cette saison, l'arrière de 31 ans n'a pris part qu'à un peu plus du tiers des matches de Manchester United (18 sur 52). « Je serai prêt l'été prochain », avait promis le joueur en décembre. Depuis, il n'est parvenu que deux fois à aligner quatre matches consécutifs, avant de rechuter.
Sa charnière est un des secteurs-clés de la sélection de Fabio Capello. Mais il ne dispose guère de solutions de remplacement.
À ces postes, il n'a utilisé que quatre autres joueurs depuis son entrée en fonctions : Matthew Upson, Joleon Lescott, Phil Jagielka et Jonathan Woodgate. Seul le premier apparaît comme une alternative crédible. Mais il n'a jamais évolué au plus haut niveau, et la saison de son club de West Ham n'incite pas au plus fol optimisme.
L'un est continuellement blessé, l'autre aligne les performances inquiétantes : la forme de Rio Ferdinand et John Terry, les défenseurs centraux de l'Angleterre, a de quoi inquiéter leur sélectionneur à moins de deux mois de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Samedi avec Chelsea, sur le terrain de Tottenham, Terry a vécu un...

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