News

Clôture du Festival Théâtres au cinéma

La 21e édition du Festival Théâtres au cinéma (Bobigny) a pris fin après douze jours de programme chargé intense. L'événement a démarré avec l'inauguration de la rue Youssef Chahine à Bobigny, en présence de la maire de la ville, Catherine Peyge, l'ambassadeur d'Égypte en France, le directeur du Centre culturel égyptien à Paris, ainsi que des invités d'honneur du festival, Marianne et Gabriel Khoury et Khaled Abdel Guelil. Par ailleurs, c'est une large exposition de photographies réalisées en Égypte et signées Thierry Mercier qui a donné le coup d'envoi officiel au festival.
Entourée des deux stars égyptiennes, Lebleba et Mahmoud Hemeida, de la maire de Bobigny, Dominique Bax, directrice du festival, a déclaré toutes séances ouvertes avant de projeter le film de Youssef Chahine Haddoutha Misriya.
Au cours de ce festival, l'acteur Omar Sharif a également parlé de son parcours, du cinéma et des différents rôles qu'il a interprétés.
Trois hommages ont été rendus dans le cadre de ce festival. D'abord à Youssef Chahine, en projetant de nombreuses œuvres inédites ou méconnues par le public ; à l'auteur égyptien Naguib Mahfouz, ainsi qu'à Albert Camus qui a donné de très beaux textes de théâtre redécouverts par la suite sur le grand écran. Ce dernier hommage a été l'occasion de rappeler que Youssef Chahine avait joué Caligula à la Comédie-Française.
À la clôture, l'Algérie a été à l'honneur avec la projection du film Djamila al-Ajzairiya ainsi que le grand concert de Djmawi Africa, invité par les organisateurs du festival.



Le procès d'Oscar Wilde

Voici quelques extraits de la presse que nous avons bien voulu reproduire dans notre numéro à propos du film Le procès d'Oscar Wilde de Christian Merlhiot, avec Nasri Sayegh comme interprète principal. Après deux projections au Reflet Médicis à Paris, le film sera projeté à partir du 21 avril à L'Entrepôt à Paris et, à partir du 22 avril, au Cinématographe à Nantes.
« Cette proposition sobre, mais radicale de cinéma explore la théâtralité de la forme procès et porte à son degré d'universalité le plus haut, ce qui sera le dernier combat de Wilde. ». E.C. (Studio CinéLive n°14).
« Étrange objet cinématographique, où passé et présent ne font plus qu'un et où le minimalisme de la mise en scène fait ressortir la force du propos. Par son rythme même, le film laisse le temps, les gestes, les expressions, les silences même du protagoniste. On se laisse peu à peu séduire. » BN (Télérama, 7 avril 2010).
« Le procès d'Oscar Wilde est une incursion impressionnante et véritablement plaisante dans un cinéma qui interroge l'image, la langue, le propos, sans s'enfermer dans la contemplation. » L.P. (Excessif.com / 26 mars 2010).
« Nasri Sayegh redonne vie au Procès d'Oscar Wilde. » I. R. (Le Monde / 7 avril 2010).