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Cinema- - Entre parenthèses

The show must go on

Ils sont nombreux à évoluer sur le parquet brillant d'un dancing. Mais peu d'entre eux réussissent à dégager l'alchimie, à susciter le rêve. Mocassins brillants pour les hommes, talons aiguilles pour les femmes, les silhouettes cambrées, serrées les unes contre les autres, les yeux dans les yeux, les couples glissent.
West Side Story, Chicago, Moulin Rouge, Sound of Music, My Fair Lady et récemment Nine ou encore Mamma Mia. Sans oublier Grease, Saturday Night Fever ou Dirty Dancing, Fame ou Flashdance, autant de comédies musicales qui avaient fait Broadway avant ou après le grand écran. Tous les autres successeurs ont essayé de les imiter pour se hisser au haut du podium. Mais n'est pas John Travolta ou Patrick Swayze qui veut (voir le dernier High School Musical ou le « faux » remake de Fame ). Malgré tout, « The show must go on » (le spectacle doit continuer).
Fever ! lançait le King, et son déhanchement accompagnait les battements de cœur de plusieurs générations. Pas d'arythmie pour ses fans qui suivaient de leurs yeux le balancement des franges de ses costumes funky. Bleus, blancs, rouges, à col haut clouté, ces habits de scène furent plus tard considérés comme kitsch. Pourtant, ils furent revisités par les ABBA. Par ailleurs, les tenants en titre sur la plate-forme de danse, comme Swayze à la chemise courte ouverte sur le torse et Travolta aux pantalons serrés patte d'éph, n'étaient pas moins kitsch.
Il suffisait pourtant du mouvement pour que le cœur chavire et que l'esprit divague. Sur une piste de danse, tout est permis. Shall we dance demandait Jennifer Lopez à Richard Gere dans le film éponyme. Mais la chanteuse sud-américaine lui permettra de garder cette dernière danse (Save the Last Dance) pour sa femme, Susan Sarandon. La danse n'a pas d'âge et Mickaël Jackson l'a bien prouvé. Avec lui, elle n'a pas pris une seule ride. Signe de liberté, d'émancipation, mais aussi d'évasion, la danse est sublimatoire, élévatrice. « Que faisiez-vous aux temps chauds ? », demandait la fourmi à la cigale. « Nuit et jour à tout venant, je chantais... », répond la cigale. « Vous chantiez, j'en suis fort aise et bien dansez maintenant. »
N'en déplaise à M. de La Fontaine, on aimerait tous être cigales.
Ils sont nombreux à évoluer sur le parquet brillant d'un dancing. Mais peu d'entre eux réussissent à dégager l'alchimie, à susciter le rêve. Mocassins brillants pour les hommes, talons aiguilles pour les femmes, les silhouettes cambrées, serrées les unes contre les autres, les yeux dans les yeux, les couples glissent. West...

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