La lanterne magique de Federico Fellini

Jusqu'au 18 avril, le cinéma Métropolis Empire Sofil projette une rétrospective des films de Federico Fellini. Une occasion de revoir ces œuvres en 35 mm.

Programme
 
Ce soir, jeudi à 20h00

La Dolce Vita (178 mn, 1960). Avec Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée, Magali Noël et Alain Cuny.
Palme d'or, Festival de Cannes, 1960 - Oscar des meilleurs costumes 1962.
Marcello est un chroniqueur mondain connu. Sylvia est une star mythique, une déesse dont la simplicité et la spontanéité renvoient à l'humanité, à une sorte de grâce. Fellini s'amuse de la société romaine en déclin, friande de salissures, dénaturée et déshumanisée par ses extravagances usées.

 Vendredi 9 avril, 20h00

Huit et demi (138 mn, 1963). Avec Marcello Mastroianni, Claudia Cardinale et Anouk Aimée.
Oscars du meilleur film en langue étrangère et meilleurs costumes, 1964.
Un cinéaste cherche un sujet de film. Au hasard de ses rencontres, il commence à douter de son sujet, de son talent et même de l'utilité de faire un film. Il s'évade parfois en rêve et décide finalement d'annuler son projet. C'est alors qu'il reconnaît tous les gens dont il a rêvé.
 
Samedi 10 avril, 19h00

La Strada (107 mn, 1954). Avec Giulietta Massina et Anthony Quinn.
Lion d'argent, Festival de Venise, 1954, Oscar du meilleur film en langue étrangère, 1956.
Gelsomina a été vendue par sa mère à Zampano, qui la brutalise et ne cesse de la tromper. Ils partent sur les routes, vivant misérablement du numéro de saltimbanque de Zampano. Surgit alors Il Matto, violoniste et poète, qui seul sait parler à Gelsomina.

21h00
Satyricon (138mn, 1954). Avec Hiram Keller et Magali Noël.
D'après Satyricon de Pétrone.
Dans la Rome antique, deux jeunes riches débauchés se disputent le même compagnon. Ils sont confrontés au mystère de la vie et vont devoir faire face à la mort.

Dimanche 11 avril, 19h00

Les Clowns (93 mn, 1970).
Avec Federico Fellini, Alvaro Vitali et Anita Ekberg.
Les clowns, vieillards et fantomatiques, traduisent la mort du cirque sur la piste. Fellini évoque un hommage pathétique et hallucinant, débordant de gratitude, envers les clowns et les forains qui l'ont influencé dans sa carrière.

21h00
Roma (128 mn, 1972). Avec Peter Gonzales Falcon,  Fiona Florence et la participation d'Anna Magnani.
Fellini mène le spectateur à découvrir les entrailles de Rome qu'il assimile à la femme, à une multitude de femmes. Il lui montre sa ville de façon émotionnelle et personnelle, une Rome éternelle.

Lundi 12 avril, 20h00

Amarcord (124 mn, 1973).  Avec Pupella Maggio et Magali Nöel.  Oscar du meilleur film en langue étrangère, 1976.
À l'heure du fascisme triomphant, la chronique d'une année dans la petite ville de Rimini sur la côte adriatique, vue à travers la famille de Titta, collégien adepte de l'école buissonnière.

Mardi 13 avril, 20h00

Casanova (166 mn, 1976). D'après Histoire de ma vie de Giacomo Casanova. Avec Donald Sutherland et Tina Aumont. Oscar des meilleurs costumes, 1977.
Casanova est un objet, un automate du plaisir qui devient peu à peu un emblème de la mort. Ses délires fantasmagoriques reflètent le néant vertigineux, l'angoisse funèbre d'une marionnette qui se flétrit à la recherche d'une extase suprême.

Jeudi 15 avril, 20h00

La cité des femmes (137 mn, 1980). Avec Marcello Mastroianni et Ettore Manni.
Un homme d'affaires se retrouve pris au piège dans un château envahi par des femmes à l'occasion d'un congrès féministe.

Vendredi 16 avril, 20h00

Et vogue le navire (126 mn, 1983)
Avec Freddie Jones et Barbara Jefford.
 Les cendres d'une diva sont transportées sur un navire où, selon le rite, elles seront jetées en pleine mer. Mélomanes et amis cosmopolites l'accompagnent pour ce dernier voyage, tandis qu'à l'horizon se dessine l'Europe meurtrie d'une Première Guerre mondiale.

Samedi 17 avril, 19h00

Intervista (113 mn, 1987). Avec Sergio Rubini, Marcello Mastroianni, Anita Ekberg et Federico Fellini.
Prix spécial du 40e anniversaire du Festival de Cannes, 1987.
Fellini adapte à l'écran L'Amérique de Kafka. Des journalistes japonais viennent l'interviewer sur sa façon de travailler et sur ses anciens films. Le réalisateur leur explique les mécanismes du métier et leur montre les studios et les décors de Cinecittà.
 
21h00 :
Ginger et Fred (127 mn, 1986).
Avec Marcello Mastroianni et Giulietta Massina.
Lors d'une émission télévisée, deux partenaires de music-hall, séparés depuis vingt ans, se retrouvent. Leur numéro de claquettes en imitant Ginger Rogers et Fred Astaire a jadis fait leur gloire. Pour l'émission, ils reprennent ce numéro.

Dimanche 18 avril, 19h00

La voix de la lune (118 mn, 1990).
Avec Roberto Benigni et  Paolo Villaggio.
D'après le roman Il poema dei lunatici (Le Poème des lunatiques), d'Ermanno Cavazzoni.
La voix de la lune mène tout un petit monde en zigzag par une série d'événements énigmatiques, sarcastiques et parfois cacophoniques. Poésies, rêves, états d'âme dénoncent une incompréhension de la civilisation actuelle, « du n'importe quoi ». Fellini déclare par son interprète, la lune : « S'il y avait un peu plus de silence, on comprendrait peut-être quelque chose ».

21h00
Ciao Federico, de Gideon Bachman (60 mn, 1970). Avec Frederico Fellini, Giulietta Massina et Nino Rota.
Les conflits avec les acteurs comme les instants de complicité, les décors spectaculaires comme les scènes intimistes dirigées en direct : autant volés, aussi personnels, aussi riches et aussi passionnants que le vrai Satyricon le sera sur grand écran.