La fin prochaine de la prime à la casse, instaurée par le gouvernement socialiste espagnol, a dopé les ventes de voitures au mois de mars, ramenant les immatriculations à leur niveau antérieur à l'entrée du pays dans la récession fin 2008, ont annoncé hier les constructeurs.
Les immatriculations ont augmenté de 63,1 % sur un an, à 124 756 voitures neuves, contre 76 501 un an plus tôt, et 124 702 en mars 2008.
L'Espagne a plongé dans la récession dans la deuxième moitié de 2008, frappée par la crise financière internationale et l'éclatement de la bulle immobilière, ce qui a plombé le marché automobile.
Cette hausse de 63,1 % « est la plus forte augmentation » de « l'histoire du marché », a commenté l'Anfac, et se doit « à l'influence du Plan 2000E », le système de prime à la casse mis en place par le gouvernement espagnol.
Ces aides à l'achat, qui peuvent aller jusqu'à 2 000 euros par véhicule (dont 500 à la charge de l'État), ont été instaurées mi-2009, alors que le marché était laminé.
Mais ces augmentations pourraient être trompeuses, car provoquées par l'afflux d'achats avant la fin de la prime. Le gouvernement a prévu une enveloppe de 100 millions d'euros, suffisante pour financer l'achat de 200 000 véhicules, et les fonds vont s'épuiser au cours des prochaines semaines.
« Au premier trimestre, nous estimons que 140 000 opérations ont profité du Plan 2000E, pratiquement 70 % des fonds budgétés », selon l'Anfac, qui plaide pour une prolongation des aides au second semestre.
« Le secteur de l'automobile considère que le Plan 2000E représente, dans une situation économique si délicate, un soutien très important pour le marché qui a retrouvé des niveaux d'immatriculations acceptables », selon l'Anfac.
L'Espagne n'est pas encore sortie de la récession et souffre d'un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, à près de 19 %.
« Il n'est pas prévu de continuer » après l'épuisement du budget, a pourtant prévenu fin décembre le ministre de l'Industrie Miguel Sebastian.
Le secteur risque également de souffrir d'une augmentation de deux points de la TVA (de 16 à 18 %) à partir du 1er juillet.
Les immatriculations ont augmenté de 63,1 % sur un an, à 124 756 voitures neuves, contre 76 501 un an plus tôt, et 124 702 en mars 2008.
L'Espagne a plongé dans la récession dans la deuxième moitié de 2008, frappée par la crise financière internationale et l'éclatement de la bulle immobilière, ce qui a plombé le marché automobile.
Cette hausse de 63,1 % « est la plus forte augmentation » de « l'histoire du marché », a commenté l'Anfac, et se doit « à l'influence du Plan 2000E », le système de prime à la casse mis en place par le gouvernement espagnol.
Ces aides à l'achat, qui peuvent aller jusqu'à 2 000 euros par véhicule (dont 500 à la charge de l'État), ont été instaurées mi-2009, alors que le marché était laminé.
Mais ces augmentations pourraient être trompeuses, car provoquées par l'afflux d'achats avant la fin de la prime. Le gouvernement a prévu une enveloppe de 100 millions d'euros, suffisante pour financer l'achat de 200 000 véhicules, et les fonds vont s'épuiser au cours des prochaines semaines.
« Au premier trimestre, nous estimons que 140 000 opérations ont profité du Plan 2000E, pratiquement 70 % des fonds budgétés », selon l'Anfac, qui plaide pour une prolongation des aides au second semestre.
« Le secteur de l'automobile considère que le Plan 2000E représente, dans une situation économique si délicate, un soutien très important pour le marché qui a retrouvé des niveaux d'immatriculations acceptables », selon l'Anfac.
L'Espagne n'est pas encore sortie de la récession et souffre d'un taux de chômage parmi les plus élevés d'Europe, à près de 19 %.
« Il n'est pas prévu de continuer » après l'épuisement du budget, a pourtant prévenu fin décembre le ministre de l'Industrie Miguel Sebastian.
Le secteur risque également de souffrir d'une augmentation de deux points de la TVA (de 16 à 18 %) à partir du 1er juillet.
La fin prochaine de la prime à la casse, instaurée par le gouvernement socialiste espagnol, a dopé les ventes de voitures au mois de mars, ramenant les immatriculations à leur niveau antérieur à l'entrée du pays dans la récession fin 2008, ont annoncé hier les constructeurs.Les immatriculations ont augmenté de...
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