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Paris estime que Damas parle "plutôt de paix que de guerre"

La Syrie souhaiterait la reprise des négociations indirectes avec Israël et parle "plutôt de paix que de guerre", a affirmé jeudi un émissaire du président français Nicolas Sarkozy au terme d'une tournée à Damas et à Beyrouth.

"J'ai plutôt entendu du côté syrien renouveler le souhait que la médiation turque entre la Syrie et Israël puisse reprendre", a affirmé le sénateur Philippe Marini, qui est chargé par le chef d'État français d'une mission de contacts sur la Syrie.

"J'ai plutôt entendu parler de paix bilatérale avec Israël que de guerre", a-t-il précisé, en réponse aux questions de journalistes à Beyrouth sur l'escalade verbale actuelle entre la Syrie et Israël.

M. Marini a rencontré cette semaine à Damas le président syrien Bachar el-Assad avant de se rendre au Liban où il s'est entretenu avec les dirigeants libanais.

"Le président Assad comme le Premier ministre libanais Saad Hariri ont insisté sur les risques de guerre, sur le caractère fragile de la situation et le fait que les dangers s'accumulent", a indiqué M. Marini.

Mais, a souligné l'émissaire, "le président Assad a exprimé ces craintes pour insister sur les initiatives qu'il faut prendre pour préserver la paix, c'est un argument supplémentaire pour dire qu'il faut faire vite, que le statu quo n'est pas supportable et peut créer des enchaînements de violence".

Mardi, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avait mis Israël en garde contre tout projet de guerre contre la Syrie, estimant qu'un tel conflit se transformerait en "guerre généralisée".

Il répondait au ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, qui a affirmé qu'en "l'absence d'accord de paix avec la Syrie, nous pourrions nous retrouver dans une confrontation militaire qui pourrait mener à une guerre totale".

Jeudi, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a prévenu que M. Assad perdrait le pouvoir s'il provoquait une guerre contre Israël, avant que le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu ne publie un communiqué au ton plus conciliant, en se disant prêt à accepter une médiation pour une relance des négociations israélo-syriennes.

"J'ai plutôt entendu du côté syrien renouveler le souhait que la médiation turque entre la Syrie et Israël puisse reprendre", a affirmé le sénateur Philippe Marini, qui est chargé par le chef d'État français d'une mission de contacts sur la Syrie.
"J'ai plutôt entendu parler de paix bilatérale avec...