Le coefficient de liquidité a également baissé : il est passé de 17,8 % en 2008 à 8,1 % en 2009.
La capitalisation boursière libanaise a compté pour 1,2 % du total de la capitalisation boursière arabe. La part des actions bancaires dans le volume total des échanges a été de 67,8 %, celle du secteur immobilier de 31,6 %, alors que le secteur industriel a participé à hauteur de 0,5 %. En termes de valeur des actions négociées, le secteur de l'immobilier est arrivé en tête avec une part de 69,8 % de la valeur totale, suivi par le secteur bancaire avec une part de 30 % et le secteur industriel avec une part de 0,2 %.
Le volume journalier moyen des échanges a été de 422 175 actions négociées, pour une valeur journalière moyenne de 4,3 millions de dollars. Ces chiffres représentent une baisse de 4 % en matière de volume et 40 % en valeur, en glissement annuel.
Parallèlement, le marché des actions a été plus performant que ceux de la majorité des pays de la région. Ainsi, l'indice boursier libanais a augmenté de 33 % en 2009, alors que celui des marchés boursiers arabes a augmenté de 16,8 %, et celui des pays du Golfe de 17,4 %.
Le marché boursier de Bagdad a, lui, connu une hausse de 72,8 %, obtenant ainsi la meilleure position parmi les marchés boursiers arabes. Il est suivi par le marché boursier tunisien qui a augmenté de 48,3 %, le marché égyptien qui a connu une hausse de 35,1 %, et celui de Beyrouth a enregistré une augmentation de 33 %. Ces 4 premiers marchés boursiers sont suivis par les marchés de l'Arabie saoudite (27,5 %), Mascate (17 %), Abou Dhabi (14,8 %), la Palestine (11,6 %), Dubaï (10,2 %) et Doha (1 %). Signalons toutefois que le marché boursier de Bahreïn a enregistré une faible performance en affichant des pertes de 19,2 % en glissement annuel. Il est suivi par les marchés boursiers du Koweït qui chute de 10 %, celui de Amman qui chute de 8 %, et finalement le marché de Casablanca qui diminue de 5 %.
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