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Liban

La 1559 menace la stabilité du Liban, estime Bou Faour

Dans un entretien accordé à la revue hebdomadaire Magazine à paraître aujourd'hui, le ministre d'État Waël Bou Faour a estimé que la résolution onusienne 1559 « menace la stabilité du Liban ».
Interrogé sur les thèmes abordés par le président de la République Michel Sleiman lors de sa récente visite à Washington puisque M. Bou Faour faisait partie de la délégation présidentielle, il a affirmé que M. Sleiman a « exposé une position libanaise consensuelle et fédératrice qui sauvegarde les intérêts de toutes les parties ». « Il a réussi à sensibiliser les Américains aux spécificités libanaises au niveau interne à travers la position qu'il a prise en ce qui concerne les armes de la résistance », a ainsi souligné le ministre. « Il a également réussi à arracher l'approbation du président américain Barack Obama sur le dialogue interlibanais, malgré les mises en garde américaines sur ce qu'ils appellent le flot des armes », a-t-il ajouté.
Concernant la récente visite du Premier ministre Saad Hariri à Damas, il a déclaré qu'elle est « une preuve de courage », mais n'a pas spécifié si l'éventuelle visite du chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt était proche. « Ce qui nous importe en premier lieu c'est la rectification des rapports bilatéraux pour qu'ils soient conformes aux accords de Taëf (...) Nous n'avons pas de revendications spéciales, nous voulons seulement des relations privilégiées fondées sur le respect mutuel. »
Répondant ensuite à une question sur l'attitude américaine concernant l'implantation des réfugiés palestiniens au Liban, M. Bou Faour a indiqué que l'approche US est « tolérante » contrairement au positionnement américain traditionnel. « Ce dossier fait l'objet de tractations diplomatiques importantes » et la position libanaise a été comprise « en raison du respect de ses équilibres internes », a souligné le ministre.
Enfin, abordant la résolution onusienne 1559, il a déclaré : « Je ne sais pas si le Liban a le droit de revendiquer son annulation d'un point de vue juridique. Du point de vue politique, la poursuite du dialogue dans le calme permet au Liban d'avoir la marge nécessaire pour convaincre la communauté internationale de cesser de réclamer l'application de cette résolution. » Et d'ajouter : « Nous n'avons aucun intérêt à entrer dans des considérations internationales et à liquider des comptes entre États via la 1559. La seule façon d'éloigner le spectre de la 1559 qui menace la stabilité du Liban réside dans la poursuite du dialogue. »

Dans un entretien accordé à la revue hebdomadaire Magazine à paraître aujourd'hui, le ministre d'État Waël Bou Faour a estimé que la résolution onusienne 1559 « menace la stabilité du Liban ».Interrogé sur les thèmes abordés par le président de la République Michel...

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