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Cinema- - Entre parenthèses

« Y aura-t-il de la neige à Noël ? »

« Y aura-t-il de la neige
à Noël ? », se demandait Sandrine Veysset  dans son film tourné en 1996. Pour cette famille pauvre qui vivait dans la misère ainsi que dans l'atrocité des actes d'un père violent, la neige était signe d'un lendemain nouveau. Pour Roberto Benigni, qui croit fermement que La Vita es bella,  son film Le tigre et la neige, réalisé en 2004, représentait l'amour avec un grand A.  La neige était sale, film avec Daniel Gélin en 1953 ;  Les neiges sanglantes en 1927 (Russie) et Les neiges du Kilimandjaro d'Henry King en 1952 ne semblaient pas porter le même message. La neige y était transfigurée, salie, maculée.  
Aujourd'hui, à l'aube de 2010, avec l'annonce de changements climatiques terrifiants, les perturbations au niveau des transports qui ont lieu en Europe dues à la tombée des neiges et le chaos tant atmosphérique qu'humain, nous avons besoin de croire en cette neige immaculée, rédemptrice et salvatrice. Nous avons besoin de croire que cette poudre n'est pas seulement synonyme d'hallucinations comme le martèlent les milieux des dealers, mais bien une poudreuse qui inviterait  des milliers d'adeptes à dévaler les pentes  enneigées ; enfin, un manteau blanc où l'on pourrait dormir comme le chante si bien Pascal Danel.
Quelles que soient les multiples interprétations données à la neige ainsi qu'au personnage mythique de Snow White créé en 1937 par Walt Disney, cette « blanche neige »-là, si pure et si  vaporeuse,  continuera à véhiculer son message de transparence, d'espoir et de renouveau.        

« Y aura-t-il de la neige à Noël ? », se demandait Sandrine Veysset  dans son film tourné en 1996. Pour cette famille pauvre qui vivait dans la misère ainsi que dans l'atrocité des actes d'un père violent, la neige était signe d'un lendemain nouveau. Pour Roberto Benigni, qui croit fermement que La Vita es...

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