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Liban

Le BN et Allouche dénoncent la campagne contre la 1559

L'ancien député Moustapha Allouche, membre du directoire du Courant du futur, et le Bloc national ont vivement dénoncé la campagne menée par les milieux syriens et par les alliés de Damas contre la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
À l'issue d'une réunion de son conseil exécutif tenue sous la présidence du Amid Carlos Eddé, le Bloc national a mis en garde contre les dangers que représenterait une position libanaise officielle hostile à la 1559, soulignant que la volonté (de Damas) d'obtenir l'abrogation de cette résolution explique « les pressions auxquelles a été soumis le président Michel Sleiman avant son départ pour Washington ». « Pourquoi désirent-ils abolir cette résolution ? s'est interrogé le BN. Qu'ils disent clairement quelle clause ils ne désirent pas exécuter. Est-ce la clause portant sur le désarmement des milices libanaises et non libanaises ? » « Une résolution internationale ne saurait être abolie que par une autre résolution internationale, a ajouté le BN. Brader une résolution adoptée par l'ONU, qui consolide la souveraineté du Liban, est dangereux, et cela est en contradiction avec ce qui a été convenu entre Libanais, à savoir le respect des résolutions internationales. » En conclusion, le BN a souligné qu'« Israël a besoin du Hezbollah pour justifier ses agressions, de même que le Hezbollah a besoin d'Israël pour justifier le fait qu'il veut préserver ses armes ».
De son côté, l'ancien député Moustapha Allouche a déclaré que « la tentative d'abolir la résolution 1559 équivaut à une tentative d'abolir la Constitution, car cette résolution, notamment pour ce qui a trait au désarmement des milices libanaises et non libanaises, est fondée sur l'esprit de la Constitution et de l'accord de Taëf ».
Enfin, M. Nawfal Daou, membre du secrétariat général du 14 Mars, a demandé au ministre des Affaires étrangères, Ali Chami, de clarifier les informations rapportées par certains journaux selon lesquelles il aurait affirmé à des ambassadeurs accrédités au Liban que « la résolution 1559 est désormais caduque ». M. Daou a notamment demandé « sur base de quelles prérogatives le ministre des Affaires étrangères peut prendre une décision unilatérale à ce propos, si elle s'avère exacte, sans en référer au Conseil des ministres ».
L'ancien député Moustapha Allouche, membre du directoire du Courant du futur, et le Bloc national ont vivement dénoncé la campagne menée par les milieux syriens et par les alliés de Damas contre la résolution 1559 du Conseil de sécurité.À l'issue d'une réunion de son conseil exécutif tenue sous la...

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