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Liban - Reconstruction

Le PNUD participe à la reconstruction de la banlieue sud de Beyrouth

Trois projets du PNUD ont été inaugurés au sud de Beyrouth hier : la création d'un centre de formation pour adultes et d'un marché couvert à Haret Hreik, ainsi que la réhabilitation d'un système d'épuration d'eau à Bourj Brajneh.

Dans le centre, sept formations différentes seront dispensées en fonction des besoins du marché du travail.

Au milieu de Haret Hreik, impossible de ne pas remarquer le centre flambant neuf. Au rez-de-chaussée, les futures tables d'exposition ont été poussées pour laisser s'exprimer la municipalité et les initiateurs du projet. Les drapeaux du Liban, de l'ONU et de la Suède flottent : c'est l'ambassade du pays nordique qui a financé le centre.
Le grand hall, couvert, a pour vocation d'abriter un marché permanent. Sur des stands, une cinquantaine de femmes pourront y vendre leurs produits faits maison. « Elles y resteront environ six mois, le temps de se faire connaître, explique Sylva Hamieh, chef du projet au PNUD. Ensuite, elles pourront continuer à vendre de chez elles. »
Choisies par la municipalité, ces femmes sont en général constituées en associations, dans une zone qui a particulièrement souffert de la guerre : sur 280 commerces, 220 ont été détruits. « La plupart des gens vivent dans des conditions de vie très difficiles, expose Robina Chreif, 33 ans. Les femmes ont besoin de travailler pour soutenir leurs maris, quand elles ne sont pas veuves. » À la « Lebanese Company for Rural and Handicraft Products », elles sont neuf à cuisiner des spécialités libanaises.
À l'étage du dessus, un centre de formation et d'apprentissage pour adultes. Sept cours au choix, sélectionnés en fonction des besoins du marché, parmi lesquels mécanique, coiffure, couture... « Ces formations seront destinées à tous les profils : jeunes ayant arrêté les études, adultes, hommes et femmes... » assure Sylva Hamieh. Le prix des cours, pas encore fixé par la municipalité, sera évidemment très attractif.
Les futures salles de cours sont déjà équipées. Dans l'une d'elles, Khadija Salloum examine les fauteuils de coiffeur neufs. Son association, Allaa, aide à améliorer les conditions de vie des femmes et a accompagné le processus de création du centre. Coût total : 225 500 dollars, financés par le PNUD et l'ambassade de Suède. L'Autriche a fourni le matériel professionnel.
Non loin de là, c'est une station d'épuration d'eau qui a été réhabilitée. À Bourj Brajneh, un petit ruban vert est tendu devant le bâtiment. « Avant, les eaux usées se déversaient dans la mer, ce qui polluait et provoquait la mort des poissons », affirme Sylva Hamieh. 200 000 dollars ont été investis par le Koweït, la Suède et le PNUD pour permettre aux 8 000 pêcheurs du coin de plonger leur canne dans des eaux claires, et à tous les habitants de profiter d'un environnement un peu moins pollué.
Au milieu de Haret Hreik, impossible de ne pas remarquer le centre flambant neuf. Au rez-de-chaussée, les futures tables d'exposition ont été poussées pour laisser s'exprimer la municipalité et les initiateurs du projet. Les drapeaux du Liban, de l'ONU et de la Suède flottent : c'est l'ambassade du pays nordique qui a financé le centre.Le...
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