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Italie : l'agression de Berlusconi est "un geste isolé" (commission parlementaire)

L'agression du chef du gouvernement Silvio Berlusconi par un déséquilibré dimanche soir "est un geste isolé", a estimé mardi la commission parlementaire de contrôle des services de renseignement après avoir entendu deux responsables de ces services.

C'est "un geste isolé qui n'est lié à aucune volonté ou sujet politique", a assuré à la presse Francesco Rutelli, président de cette commission, la Copasir, citant les deux principaux responsables des services de renseignement.

La Copasir venait d'auditionner le secrétaire d'Etat Gianni Letta, bras droit de Silvio Berlusconi, et principal responsable politique des services de renseignement, et le préfet Gianni De Gennaro, directeur du Département des informations sur la sécurité (DIS).

"Il y avait tellement de gardes du corps autour de Silvio Berlusconi que l'on peut considérer comme le fruit du hasard qu'il ait été touché en plein visage par l'objet jeté", a ajouté M. Rutelli.

Le chef du gouvernement a été atteint au visage par une réplique miniature de la cathédrale de Milan lancée par un déséquilibré, dimanche, à l'issue d'un meeting. Une fracture du nez, deux dents cassées et une blessure à la lèvre supérieure ont été diagnostiquées.

L'agresseur, Massimo Tartaglia, 42 ans, soigné depuis dix ans pour des troubles mentaux, a été immédiatement arrêté et incarcéré pour "blessures volontaires aggravées avec préméditation".

M. Rutelli a souligné la difficulté de protéger Silvio Berlusconi dans ce genre de situation "car si les manifestations sont imprévisibles, le comportement du chef du gouvernement est aussi imprévisible".

"Il est évident qu'il faudra davantage de prudence à l'avenir. Silvio Berlusconi est impulsif, il a la volonté de maintenir le contact avec la foule et ceux qui sont en charge de sa sécurité devront y faire davantage attention", a poursuivi l'ancien maire de gauche de Rome.

"Ce qu'il faudrait c'est que quelqu'un puisse dire de temps en temps +non+ à Silvio Berlusconi, lui expliquer qu'il ne peut pas faire certaine chose", a conclu M. Rutelli.

L'agression du chef du gouvernement Silvio Berlusconi par un déséquilibré dimanche soir "est un geste isolé", a estimé mardi la commission parlementaire de contrôle des services de renseignement après avoir entendu deux responsables de ces services.
C'est "un geste isolé qui n'est lié à aucune volonté ou sujet politique",...