Lors d’une dégustation à l’aveugle, en novembre dernier, six vins libanais, certains encore très jeunes, ont été primés.
La journée du 5 novembre a été laborieuse, mais exquise. Pour les sept membres d'un jury international, certains venus spécialement pour l'occasion, invités par Le Commerce du Levant, la dégustation à l'aveugle s'est faite avec un plaisir évident. Le constat est gratifiant : « Les vins libanais, d'une extrême bonne qualité, peuvent être comparés à de grands crus », a affirmé le président du jury, Bernard Burtschy, chroniqueur vin au Figaro et à la revue Vin de France, qui fut chef de la rubrique vin, directeur du guide Gault et Millau et auteur de nombreux guides sur le sujet. Entouré de Antoine Abi Aad (responsable de la cave de l'épicerie fine Aziz), Alfred Asseily (propriétaire du restaurant La Table d'Alfred), Enrico Beltrami (œnologue italien), Frédéric Bernard (négociant en vin bordelais), Paul Choueiry (œnologue) et Philippe Souhaid (membre de l'Association libanaise des vignerons indépendants), les membres ont humé, goûté, apprécié des vins moyens de gamme, seule exigence des organisateurs, dans des prix allant de 10 à 40 dollars, afin de permettre une dégustation homogène.
« Nous avons voulu défendre un secteur qui le mérite et qui est réellement en pleine ébullition, précise Muriel Rozelier, journaliste au Commerce du Levant, l'une des personnes chargées du dossier "Vins du Liban" qui vient de paraître dans le numéro de décembre. Changer le regard des Libanais sur ce vin et essayer de le faire connaître ailleurs, en sortant des labels connus, car il y a une nouvelle génération fort intéressante. » « En 1995, poursuit-elle, ce domaine comptait cinq acteurs. Aujourd'hui, ils sont 30 ! » Le palmarès est d'ailleurs assez révélateur de ces tendances : prix « spécial rouge » à Syrah du Liban, Domaine des Tourelles 2006. Prix « spécial blanc » au Chardonnay Ksara 2008. Trois « Coups de cœur » : Château St. Thomas 2005, Clos St. Thomas ; La Renaissance 2005, Château Belle-vue et Symphonie 2005, Château Khoury. Un prix jeune talent, très prometteur, a été attribué à Château Aurora 2007.
L'événement, qui a connu un grand succès en raison de sa qualité et de son objectivité, promet de se renouveler car, soulignent les organisateurs, « il y a tellement de crus et de domaines naissants qui seront à maturité dans deux ans... »
« Nous avons voulu défendre un secteur qui le mérite et qui est réellement en pleine ébullition, précise Muriel Rozelier, journaliste au Commerce du Levant, l'une des personnes chargées du dossier "Vins du Liban" qui vient de paraître dans le numéro de décembre. Changer le regard des Libanais sur ce vin et essayer de le faire connaître ailleurs, en sortant des labels connus, car il y a une nouvelle génération fort intéressante. » « En 1995, poursuit-elle, ce domaine comptait cinq acteurs. Aujourd'hui, ils sont 30 ! » Le palmarès est d'ailleurs assez révélateur de ces tendances : prix « spécial rouge » à Syrah du Liban, Domaine des Tourelles 2006. Prix « spécial blanc » au Chardonnay Ksara 2008. Trois « Coups de cœur » : Château St. Thomas 2005, Clos St. Thomas ; La Renaissance 2005, Château Belle-vue et Symphonie 2005, Château Khoury. Un prix jeune talent, très prometteur, a été attribué à Château Aurora 2007.
L'événement, qui a connu un grand succès en raison de sa qualité et de son objectivité, promet de se renouveler car, soulignent les organisateurs, « il y a tellement de crus et de domaines naissants qui seront à maturité dans deux ans... »
C .H.
La journée du 5 novembre a été laborieuse, mais exquise. Pour les sept membres d'un jury international, certains venus spécialement pour l'occasion, invités par Le Commerce du Levant, la dégustation à l'aveugle s'est faite avec un plaisir évident. Le constat est gratifiant : « Les vins libanais, d'une extrême...
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